Mohammed (Pbuh) The Prophet of Mercy French language | Muhammad r, Le Prophète de la Miséricorde
Préparé par
Khâlid Abou Sâlih
Madar Al-Watan
Traduit par
Abu Hamza Al-Germâny
Au nom
d’Allah, l’infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux
Table des matières générale
Muhammad r, le prophète de la miséricorde
Quelques aspects du comportement de notre prophète muhammad r
Le prophète muhammad r et la femme…
Le prophète muhammad r dans la Thora et l’Evangile
Que disent-ils du prophète muhammad r ?
Quelques traits de caractère du prophète muhammad r
99 hadiths du prophète muhammad r
Mohammed (Pbuh) The Prophet of Mercy in French language | Muhammad r, Le Prophète de la Miséricorde
Premier livr
Quelques aspects du comportement de notre Prophète Muhammad r
من أخلاق النبي r
L |
ouange à Allah, Seigneur des mondes et que le salut et la
bénédiction soient sur celui qui a été envoyé comme miséricorde à toutes les
créatures, notre Prophète Muhammad, ainsi que sur sa famille et l’ensemble de
ses compagnons…
Le Prophète r : un exemple
pour l’humanité
Il y a bien une chose dont on ne doute
point, c'est
que notre Prophète Muhammad r était un exemple parfait dans le bon
comportement. Ses bonnes manières et ses nobles caractéristiques ne furent réunies
chez aucune autre personne si ce n’est la sienne. Ceux-là mêmes qui se sont
opposés à lui en le traitant de menteur et en l’offensant témoignèrent de son
noble comportement. En effet, lorsqu’Abou Jahl fut interrogé sur l’honnêteté du
Prophète, il répondit : « Je jure par Allah que Muhammad est honnête
et il n’a d’ailleurs jamais menti ! »
De son mérite, toutes les créatures ont
témoigné, jusqu’à ses adversaires,
La vérité est celle qui est attestée,
malgré eux, par les contestataires.
Le bon comportement du Prophète fut tellement remarquable
qu’Allah lui fit ses éloges en disant :
(Tu as vraiment un excellent comportement. )[1]
Allah nous informe de sa compassion et de sa douceur envers
ses compagnons lorsqu’il dit :
(Ô Muhammad, c'est par une miséricorde de la part de Dieu que tu as été si doux envers eux. Mais si tu avais été rude, au cœur dur, ils t’auraient fui. )[2]
Allah informa également que le Prophète r était une miséricorde pour
toute l’humanité lorsqu’il dit :
(Nous ne t’avons envoyé que comme miséricorde pour l’univers. )[3]
Le Prophète r puisait tout son comportement
du noble Coran et on disait même autour de lui : « C’était
un Coran qui marchait sur terre. »
Lorsqu’on interrogea sa femme Aicha, qu’Allah
l’agrée, au sujet du comportement du Prophète r, elle rétorqua au
questionneur : « Ne lis-tu donc pas le Coran ? » Il
répondit : « Bien sûr que si. » Elle dit alors : « Le comportement du Messager d'Allah était le
Coran. » [4]
Ibn Kathîr dit à ce sujet :
« Cela signifie que le Prophète r mettait en application les
ordres du Coran et ses interdictions d’une manière spontanée et naturelle [...]
Tout ce que le Coran lui ordonnait de faire, il s’empressait de l’appliquer et
tout ce qu’il lui interdisait, il s’empressait de le délaisser. Ceci rajouté au
fait qu’Allah a rendu inné en lui ce qui concourt au comportement idéal, comme
la pudeur, la générosité, la bravoure, le pardon, la douceur et tout ce qui
contribue au noble caractère. »[5]
En effet, avant même la révélation, le Prophète
était connu parmi les siens comme étant « le loyal » : il était apprécié
pour sa loyauté en toute chose et pour son comportement loin de toute
traîtrise. Quelques compagnons décrivirent son comportement en ces
termes : il ne tenait nullement de propos vulgaire, n’était point pervers
et ne chahutait[6]
point dans les marchés. Il ne rendait pas un mal par un autre, mais au
contraire il pardonnait et excusait. Jamais il ne frappa une personne, si ce
n’est en temps de guerre dans le sentier d’Allah. En effet, jamais il ne frappa
un domestique ni une femme. Jamais il ne se vengeait pour une cause
personnelle, mais seulement quand on violait ce qui était sacré auprès
d’Allah. Lorsqu’on violait ce qui était sacré auprès d’Allah, il était celui
qui se mettait le plus en colère. Toujours, lorsqu’il devait choisir entre deux
choses, il optait pour la plus facile tant qu’elle ne renfermait pas un
interdit. Lorsqu’il rentrait chez lui, il était un homme parmi les
hommes : il lavait ses vêtements, trayait ses bêtes et s’occupait lui-même
de ce dont il avait besoin.
Le Prophète r retenait sa
langue, il ne parlait que lorsque le sujet le concernait. Il prenait les
nouvelles de ses compagnons et demandait après eux. Il les réconciliait et ne
les poussait pas à la dispute. Il donnait de la valeur au bien et encourageait
à le faire et rendait le mal détestable et le rabaissait. Il ne se levait ni ne
s’asseyait qu’après avoir évoqué Allah. Lorsqu’il finissait de parler avec un
groupe de personnes, il restait assis jusqu’à ce que tous les autres groupes se
soient entretenus avec lui. Il donnait à chaque personne une part de son temps,
de telle manière que chaque personne pensait qu’elle fut la mieux accueillie. Il
répondait à la personne par ce qu’elle désirait ou par une douce parole ;
il respectait les personnes âgées, faisait preuve de tendresse avec les enfants
et venait en aide à l’opprimé.
Il était
agréable aux regards et faisait preuve d’un excellent comportement. Il était
doux et n’était point rude au cœur dur ni critiqueur ni avare. Il était ouvert
à tous et possédait le meilleur langage, et ses relations avec autrui étaient des
plus louables.
Même si nous
avons mentionné en résumé quelques nobles caractéristiques du Prophète r, cela n’est
nullement une liste exhaustive, car un très grand nombre d’autres comportements
bénéfiques n’ont pas été mentionnés.
Le
témoignage d’un chrétien
Par ailleurs,
celui qui médite sérieusement les vertus du Prophète r, les
événements de sa vie, ses paroles et ses actes éprouvera naturellement de
l’admiration envers lui. Ce que fit l’écrivain connu Thomas Carlyle[7], qui fut
l’auteur du livre intitulé « les Héros » où il rédigea un
étonnant chapitre au sujet du Prophète Muhammad r, montrant
par là sa foi en la sincérité du Prophète r et sa
profonde admiration pour lui.
Parmi ce
qu’il écrivit : « On remarqua que Muhammad, depuis sa tendre enfance,
était considéré comme étant un jeune doué de raison. D’ailleurs, les personnes
avec lesquelles il vivait l’avaient surnommé « l’honnête » (homme
faisant preuve de sincérité et de loyauté). Ses paroles, ses actes et sa pensée
étaient véridiques. Ceux qui le côtoyaient avaient également remarqué que toute
parole qui exhalait de lui renfermait une édifiante sagesse. J’ai appris de lui
qu’il était extrêmement pondéré : il gardait le silence lorsque les paroles
n’étaient plus nécessaires, mais lorsqu’il parlait, ces paroles n’étaient que
vérité et raison. […] Tout le long de sa vie, nous avons vu en lui un homme aux
principes bien établis et il fut connu pour son implacable détermination. Il se
souciait du malheur des autres. Il était généreux, bienfaisant et clément. Il
faisait preuve de piété et de mérite et était libre. Extrêmement sérieux et
sincère, il était néanmoins d’un naturel doux, accueillant et accessible. Il
était réjouissant, agréable, sociable et sa compagnie était appréciée. On
pouvait parfois le voir plaisanter et s’amuser. Selon les témoignages, son
sourire éclatant qui illuminait son visage, provenait d'un cœur sincère. Il
était très intelligent et possédait un cœur magnanime. Il était naturellement grandiose
sans qu’une école ne lui inculquât la science ni qu’un enseignant se chargeât
de son éducation, car il n’en avait nullement besoin. »[8]
Ceci est le
témoignage d’un écrivain chrétien occidental. Il se renseigna au sujet de
Muhammad r, et le
résultat de sa pensée fut conforme aux conclusions auxquelles ont abouti ceux
qui ont suivi le Prophète r.
Passons
désormais à une description détaillée du comportement élevé de ce noble
Prophète r en évoquant
quelques situations qui mettront en relief la miséricorde, la compassion, la
douceur, le pardon du Prophète r, etc. C’est en effet
par l’exemple que les choses deviennent plus claires.
Le Prophète
r et
les enfants
Anas Ibn
Mâlik t disait :
« Je n’ai vu personne faire autant preuve de compassion envers les enfants
si ce n’est le Messager d'Allah r. À ce propos, Ibrâhîm,
le fils du Prophète r, était
allaité dans une maison des hauteurs de Médine ; le Prophète avait l'habitude d'aller le voir en
notre compagnie. En entrant dans la maison, il prenait Ibrâhîm puis
l’embrassait. Ensuite, il s’en allait. »[9] L’élément prouvant
la douceur qu’il portait aux enfants est qu'il allait jusqu’au village situé sur
les hauteurs de Médine, pour embrasser son fils Ibrâhîm qui y complétait son
allaitement, et repartait juste après.
Lorsque le
même Ibrâhîm mourut, le Prophète r le porta et le serra
contre sa poitrine. Ensuite, il pleura et dit : « Les
yeux versent leurs larmes, le cœur est meurtri de tristesse, mais malgré cela,
nous ne prononçons que ce qui plaît à notre Seigneur. Certainement, nous sommes
tristes de devoir te quitter, ô Ibrâhîm ! »[10]
Al-Aqra’ Ibn
Hâbis t vit le Prophète
r embrasser
Al-Hassan Ibn Ali (son petit-fils) et lui dit : « Je possède dix
enfants et je n’ai jamais embrassé l’un d’eux ! » Le Prophète r
rétorqua : « La
miséricorde n’est point donnée à celui qui ne fait pas preuve de miséricorde. »[11]
Des Bédouins arrivèrent chez le Prophète
r et dirent :
« Embrassez-vous vos enfants ?! » Les gens répondirent :
« Oui. » Ensuite, il ajoutèrent : « Nous jurons par Allah, que
nous, nous n’embrassons jamais nos enfants. » Le Prophète r leur dit alors : « Que puis-je pour vous, si Allah ne vous a pas
pourvu de miséricorde ?! »[12]
D’après Anas t, le Prophète r rendait visite aux habitants de
Médine, saluait leurs enfants et passait sa main sur leurs têtes par affection.[13]
Il était très tendre avec les enfants et
s’amusait avec eux. Anas t dit : « Le Prophète r était celui qui possédait le
meilleur des comportements ; j’avais un frère que l’on nommait Abou
‘Oumayr, et lorsque le Prophète r venait nous voir et le voyait, il lui disait
pour le taquiner : « Dis-moi Abou ‘Oumayr ! Qu’a donc
fait le noughayr ?[14] Le noughayr est un
petit oiseau qui ressemble au passereau, qui était nourri et abreuvé par Abou
‘Oumayr.
Le comportement du Prophète
r envers le servant et l’esclave
Méditez également sur le comportement
que tenait le Prophète r avec son servant Anas Ibn Mâlik t qui témoigne lui-même : « Je l’ai servi
durant dix années, et jamais il ne me dit « fi ! » par mépris,
ni ne me dit pour une chose que j’avais faite : « pourquoi as-tu fait
cela ? », et ni pour une chose que je n’avais pas faite :
« pourquoi n'as-tu pas fait ainsi ? »[15]
Ceci montre
l’immense douceur, l’immense délicatesse et l’immense ouverture d’esprit du Prophète
r. Mais ceci
ne s’arrête pas là. En effet, Anas raconte t :
« les esclaves de Médine prenaient la main du Prophète r et ne la
relâchaient qu’après qu’elles l’aient emmené à l’endroit désiré pour qu’il
subvienne à leurs besoins. »[16]
Anas t dit :
« Une femme simple d’esprit dit au Prophète r :
« Ô Messager d'Allah ! J’ai besoin de toi. » Le Prophète r lui
répondit : « Ô mère d’untel !
Emprunte le chemin que tu souhaites et je t’y suivrai pour résoudre ton problème. »
Après cela, le Prophète s’en alla et se concerta avec elle en privé jusqu’à ce
qu’elle n’ait plus besoin de son aide. »[17]
Les lumières
de son message et les enseignements du Coran furent réunis en la personne du Prophète
r et furent
mis en application dans son comportement et celui de ses compagnons, réalisant
par là « la cité idéale » rêvée par toute société, et qui ne fut
jamais instituée si ce n’est à l’époque du Prophète r.
Le comportement du Prophète
r envers la
mère et l’ignorant
Une autre
preuve de la miséricorde et la tendresse du Prophète r envers
les adultes et les enfants est le hadith suivant où il dit : « Je débute la prière (en groupe) en ayant
l’intention de la prolonger, mais lorsque j’entends les pleurs d’un enfant,
j’allège ma prière pour ne pas tourmenter sa mère. »[18]
Parmi les
exemples de sa miséricorde, on peut également citer : « Un Bédouin,
encore ignorant des prescriptions islamiques, pénétra dans la mosquée du Prophète
r à
l’intérieur de laquelle il urina. Les compagnons du Prophète r s’empressèrent
de le réprimander. Le Prophète r leur
dit : « laissez-le et ne l’empêchez
pas. »[19]
Ensuite, le Prophète r le
fit venir et lui dit : « Il n’est pas
convenable de faire dans les mosquées ce genre d’actions comme uriner ou
répandre toute autre impureté. Les mosquées ont au contraire été érigées pour
évoquer Allah U, prier et lire le Coran. »[20]
Remarquez
comment le Prophète r
craignit que l'on porte préjudice à cet homme, si les compagnons l'avaient
interrompu brutalement au milieu de son action. Ainsi, le Prophète r leur ordonna
de le laisser uriner dans la mosquée qui est l’endroit le plus pur qui soit,
pour ensuite l’appeler afin de lui apprendre les bonnes manières et l’orienter
vers la bonne voie avec douceur et délicatesse.
Un autre
homme vint voir le Prophète r et
lui dit : « Ô Messager d'Allah ! Je
suis perdu !! Le Prophète r dit : « Pour quelle raison ? » il
répondit : « J’ai eu des rapports sexuels avec ma femme pendant mon
jeûne[21] de ramadan. » Le Messager
d'Allah r lui dit : « Peux-tu affranchir un esclave ? »
Il répondit : « non ». Ensuite, le Messager d'Allah r lui dit : « Peux-tu jeûner deux mois
consécutifs ? » Il répondit : « non ». Enfin le Messager
d'Allah r lui dit : « Peux-tu nourrir soixante
pauvres ? » Il répondit encore par la négative puis s’assit. Le Prophète
fit venir un panier garni de dattes, puis le donna à l’homme et lui dit :
« Donne cela en aumône. » L’homme rétorqua : « Y
a-t-il donc plus pauvre que nous ? Il n’y a pas une maison dans la ville
qui n’ait plus besoin de ce panier si ce n’est nous. » Le Prophète sourit
jusqu’à apercevoir ses canines, puis lui dit : « Retourne parmi
les tiens et nourris-les avec. »[22]
Cet homme a
commis une énorme faute au vu de l’Islam. Il devait donc être sanctionné par une
des trois sanctions précitées. Seulement le dénouement de son histoire se
conclut par un cadeau offert par le Prophète r,
avec lequel il pourra se nourrir lui et sa famille.
Quelle bonté
que celle du Prophète r !
Quelle clémence que celle qui a pu permettre à ce fautif de retourner heureux
auprès de sa famille, muni d’un cadeau de valeur prodigué par le Prophète r !
Quelle leçon pédagogique que celle-ci, qui peut être prise par les éducateurs
lorsqu’ils sont confrontés à la faute et à la maladresse humaine ! Ceci
est la réelle description de Muhammad, le Messager d'Allah r…
Le Prophète r et les
animaux
La
miséricorde du Prophète r ne
se restreint pas qu’aux humains, mais s’étend aussi aux animaux. Bien des
siècles avant que les organismes de protection animale ne soient institués, il
a enseigné à l’homme le devoir de compassion envers les animaux et la nécessité
de les traiter avec douceur. Il dit effectivement r :
« Une femme fut châtiée à cause d’une
chatte, car elle l’enferma jusqu’à ce qu’elle meure ; ce
fut la cause de son entrée en enfer. Elle ne l’a ni nourrie ni abreuvée et ne
l’a pas non plus laissée manger les petites bêtes et autres insectes de la
terre. »[23]
Il dit
également : « Il n'y a pas un moineau ou un animal plus gros, que
l'homme ne tue sans excuse, sans qu’Allah ne lui demande des comptes le jour de
la résurrection au sujet de ce qu’il a tué. » On lui dit : « Ô Messager
d'Allah ! Comment serions-nous excusés ? » Il répondit r : « Vous
ne serez excusés que lorsque vous l’aurez égorgé et mangé, et ne tranchez point
sa tête pour la jeter (par amusement). »[24]
De plus, le Prophète r ordonna de bien traiter
les animaux pendant leur sacrifice. Il dit à ce sujet : « Allah a prescrit de s’appliquer en
toutes choses. Lorsque vous tuez, faites-le de la meilleure façon. Lorsque vous
égorgez, faites-le de la meilleure façon. Que chacun de vous aiguise son couteau
et allège les souffrances de la bête qu’il égorge. »[25]
Le Prophète r
dit aussi : « Ne prenez aucun être
vivant pour cible. »[26] Cela signifie qu’il ne faut prendre aucun
animal vivant pour cible en lui tirant des flèches. Ceci s’applique à la tauromachie
réputée en Espagne, dans le sud de
La miséricorde du Prophète de l’Islam r
Le
pardon, le fait de passer sur les fautes et accepter les excuses est un des comportements
du Prophète r.
Aicha
t
dit : « Je questionnai le Prophète r :
« As-tu vécu un jour plus pénible que celui de la bataille
d’Ouhoud ? » Il répondit : « Certes, j’ai
eu bien à souffrir de ton peuple, mais ce qui fut le plus pénible de leur part eut
lieu le jour d’Al-Aqaba. Ce jour-là, je demandai à Ibn Abdil Yâlîl ibn
Abdi-Koulâl de me soutenir, mais il ne me répondit point. Dès lors, je m’en
retournai ne sachant plus où m’orienter et je ne recouvris mes esprits qu’après
avoir atteint Qarnou-Tha’âlib[27]. Soudainement,
en levant la tête, je vis un nuage dont l’ombre m’enveloppa. Je continuai à
regarder puis j’aperçus en son sein Gabriel. Il m’appela et me dit : « Allah
a bien entendu ce qu’a proféré ton peuple contre toi et la façon dont ils t'ont
traité[28]. Alors, il t’a
envoyé l’ange des montagnes. L’ange me salua et me dit : Ô Muhammad !
Allah a bien entendu ce qu’a proféré ton peuple contre toi ; je suis
l’ange des montagnes et Allah m’a envoyé vers toi pour que j'exécute l'ordre
que tu me donneras, car si tu veux, je peux les recouvrir des deux montagnes (Al-Akhchabayne)[29]? » Non,
répondis-je, car de leurs flancs, j’espère qu’Allah fera sortir des personnes
qui l’adorent seul et sans rien lui associer. »[30]
Ceci
est sa clémence envers les mécréants qui l’ont combattu, offensé, chassé de son
pays et qui se sont enjoints de le tuer ; il mérite sans le moindre doute
la description qu’Allah fit de lui :
(Et
nous ne t’avons envoyé qu’en miséricorde pour l’univers.)[31]
Sa
miséricorde et son pardon furent encore plus grandioses, lorsqu’il rentra à
Un
Prophète interdisant à ses compagnons de tuer un passereau sans excuse, ne peut
en aucun cas, faire preuve d’indulgence, lorsqu’il s’agit d’excuser le meurtre
de personnes qui ne le méritent pas. C’est pour cette noble raison que le Prophète
r
dit :
« Je
suis certes une miséricorde offerte (à l’humanité). »[34]
FIN
Sommaire
Le Prophète r
: un exemple pour l’humanité
Le comportement du Prophète r
envers le servant et l’esclave
Le comportement du Prophète r
envers la mère et l’ignorant
La miséricorde du Prophète de l’Islam r
Le Prophète Muhammad r et la femme…
النبي rوالمرأة
Au nom d’Allah,
l’infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux
Introduction
L |
ouange
à Allah seul, et que Son salut et Sa bénédiction soient sur le dernier des Prophètes…
Croire
que le Prophète de l’Islam,
Muhammad r , a opprimé et soumis la femme, a bafoué ses droits, l’a
prise comme un objet de plaisir, s’est comporté envers elle tel un maître avec
son domestique en ne l’écoutant pas, ni l’associant aux affaires publiques,
sans la concerter ou lui demander son avis, mais qu'il lui ordonnait et qu'elle
devait obéir, est une idée malheureusement répandue en Occident.
Ceci
est l’image de Muhammad r dans l’esprit des Occidentaux et
notamment celle concernant son comportement avec la femme. Cette image est sans
le moindre doute erronée allant à l’encontre de la réalité. Elle fut vulgarisée
et ancrée dans les esprits des Occidentaux par les religieux, les
intellectuels, les médias et même les politiques. Ceci, pour écœurer les gens
de l’Islam et de son Prophète. Cependant, il existe un groupe de personnes dont
font partie des gens considérés comme des meneurs dans le domaine intellectuel,
médiatique et politique, qui n’accepte pas cette fausse vision des choses et persiste
à montrer la réelle conception de l’Islam et de son Prophète r. Seulement, l’emprise du
premier groupe sur les médias a rendu la voix du deuxième groupe presque
inaudible voire sans aucune répercussion.
Si
nous voulons connaître la conduite que le Prophète r adoptait avec la femme, il
convient avant toute chose de lire sa biographie en étudiant ses paroles et son
attitude envers elle, pour pouvoir ensuite juger en toute neutralité et
objectivité.
Le statut de la femme
avant l’Islam
En
premier lieu, nous devons nous poser cette question : la femme
jouissait-elle de droits avant l’Islam qui, ensuite, auraient été retirés par
le Prophète r après l’Islam ?
La
réponse est non ! La femme ne possédait aucun droit avant l’Islam,
mais l’Arabe, dans sa nature, détestait les filles, qu’il considérait comme un
déshonneur. Ceci alla jusqu’à que certains Arabes d’avant l’Islam étaient
connus pour enterrer les petites filles vivantes. Le Coran nous décrit cette
situation, lorsqu’Allah dit :
(Et lorsqu’on annonce à l’un d’eux la naissance d’une fille, son visage s’assombrit et une tristesse profonde, mais contenue l’envahit. * Il se cache des gens, à cause du malheur qu’on lui a annoncé. Doit-il garder cette fille malgré la honte engendrée ou l’enfouir dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement !)[
Avant
l’Islam, s’il advenait à la femme de perdre son mari, elle était donnée en
héritage à ses enfants et ses proches, si du moins ils le souhaitaient. Ils
avaient libre choix de la remarier avec l’un d’entre eux, sinon ils pouvaient
lui refuser tout remariage et l’enfermaient jusqu’à ce qu’elle meurt. L’Islam
rejeta tout cela, et le Prophète r lui fit valoir ses droits, comme nous
pourrons le constater.
Avant
l’Islam, la situation de la femme n’était point meilleure dans les autres
communautés. En Grèce antique, la femme était considérée comme un misérable
objet se vendant et s’achetant dans les marchés. Elle ne jouissait d’aucun
droit civique, ni financier. Son mari, après son père, détenait un droit total
sur elle, notamment sur son argent ; en aucun cas, elle ne pouvait
l’utiliser sans son accord préalable. En Inde, lorsque la femme perdait son
époux, elle n’avait plus de raison de vivre ; sa vie se terminait à la
mort de son mari en s’immolant de plein gré sur son bûcher.
De
même, si nous étudions la situation de la femme chrétienne au Moyen-Âge, nous
remarquerons qu’elle vivait une situation pire que celles déjà citées. À tel
point que les religieux se demandèrent si sa nature était humaine ou
diabolique ? Voilà l’environnement dans lequel vivait la femme avant
l’Islam. Qu’a donc apporté l’Islam à la femme ? Et qu’a apporté le
Prophète r à la femme ?
Le statut de la femme
en Islam
Le
Prophète r nous a informé qu’il aimait la
femme et en aucun cas ne la détestait ni la dévalorisait. Il disait r : « De
cette vie, j’ai aimé les femmes et le parfum, et on a rendu la prière agréable
à mes yeux. »[36] Aussi, le Prophète r parla de l’égalité humaine des
femmes avec les hommes en disant : « Les
femmes sont les consœurs des hommes. »[37] En effet, tous les hommes
proviennent d’une femme et d’un homme, et les femmes également ; personne
n’est donc plus méritant que l’autre si ce n’est par la foi et les bonnes œuvres.
En
France, en 585, lors du Concile de Mâcon, on se demandait : est-ce que la
femme possède une âme ou pas ? Ils en conclurent que la femme était
dépourvue de l’âme qui sauvait la personne du châtiment de l’enfer si ce n’est
l’âme de Marie qui, elle, sera sauvée !
Par
contre, le Prophète r a été envoyé pour confirmer l’égalité
entre l’homme et la femme concernant la foi, la pratique et les récompenses qui
leur sont liées. Allah dit :
ﮉ ﮢ ﮣ ﮤ ﮥ ﮦ ﮧ ﮨ ﮩ ﮪ ﮫ ﮬ ﮭ ﮮ ﮯ ﮰ ﮱ ﯓ ﯔ ﯕ ﯖ ﯗ ﯘ ﯙ
ﯚ ﯛ ﯜ ﯝ ﯞ ﯟ ﯠ ﯡ ﮈ
(Les soumis et les soumises à
Dieu, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, ceux
et celles qui endurent avec patience, se montrent humbles, donnent l’aumône,
jeûnent, préservent leur chasteté et se remémorent souvent Dieu : à tous
Dieu a préparé un pardon et une énorme récompense.)[38]
Allah dit
également :
ﮉ ﯦ ﯧ ﯨ ﯩ ﯪ ﯫ ﯬﯭ ﯮ ﯯ ﯰ ﯱ ﯲ ﯳ ﯴ ﯵ ﯶ ﯷ ﯸ ﯹ ﯺ ﯻ ﯼ ﯽ ﯾ ﮈ
(Celui qui fait une mauvaise action sera rétribué par son équivalent ; et celui, mâle ou femelle, qui fait une bonne action tout en étant croyant, alors ceux-là entreront au Paradis pour y recevoir leur rétribution sans compter.)[39]
Lorsqu’Allah
leur interdit de détester la naissance des filles en disant :
ﮉ ﯘ ﯙ ﯚ ﯛﯜ ﯝ ﯞ ﯟﯠ ﯡ ﯢ ﯣ ﯤ ﯥ ﯦ ﯧ ﯨ ﯩ ﯪ ﯫ ﯬ ﯭﯮ ﯯ ﯰ ﯱ ﯲﯳ ﯴ ﯵ ﯶ ﯷ ﮈ
(À Dieu appartient la royauté des
cieux et de la terre. Il crée ce qu’il veut. Il fait don de filles à qui il
veut, et octroie des garçons à qui il veut. * Ou bien il donne à la fois garçons
et filles ; et il rend stérile qui il veut. Il sait et est capable de
tout.)[40]
… le Prophète r fit de même en proscrivant cet
affreux comportement et encouragea l’éducation des filles et le bon
comportement envers elles. En effet, il dit r : « Celui
qui éduque deux filles jusqu’à ce qu’elles atteignent l’âge de la puberté, lui
et moi, ressusciterons le jour de la résurrection de cette façon (et il joignit
les doigts de sa main.) »[41] Ceci
montre combien son
degré est élevé et qu’il sera rapproché du Prophète r pour la seule raison de s’être
occupé de ses filles et pour les avoir protégées jusqu’à qu’elles aient atteint
l’âge de la puberté et de la responsabilité. Le Prophète r dit aussi : « Celui qui détiendra sous sa responsabilité trois
filles ou trois sœurs, ou bien deux filles ou deux sœurs, puis se comportera
bien avec elles en craignant Allah rentrera au paradis. »[42]
Au
moyen de cette méthode encourageante, le Prophète r mit fin à une conduite ancrée
dans les esprits des Arabes avant l’Islam, celle qui portait en aversion les
filles en les considérant comme le symbole de l’impuissance et du déshonneur.
La femme et
l’enseignement
Le
Prophète r encouragea les femmes à
s'instruire en disant : « Rechercher la
science est une obligation pour tout musulman. »[43] Cela concerne aussi bien
l’homme que la femme. Une femme vint voir le Prophète r et lui dit : « Ô
messager d’Allah ! Les hommes se sont emparés de toutes tes paroles,
consacre-nous donc un moment pour que l’on puisse te rencontrer et que tu nous
enseignes ce qu’Allah t’a appris. » Le Prophète r dit : « Réunissez-vous ce jour-là et ce jour-ci. »
Ce qu’elles firent aussitôt ; durant ces jours, le Prophète r leur enseignait ce qu’Allah lui
avait appris.[44]
D’ailleurs,
le Prophète r, durant ses sermons et ses
exhortations, s’adressait aux hommes comme aux femmes, puis s’adressait
exclusivement aux femmes et leur consacrait quelques-unes de ses paroles. En
d’autres termes, les personnes qui bénéficiaient le plus des paroles du
Prophète r étaient, sans le moindre doute,
les femmes.
Le
Prophète r n’enfermait pas la femme à la
maison, comme ils prétendent ! Au contraire, il lui a permis de sortir
lorsqu’elle avait des choses à faire, mais aussi pour rendre visite à ses
proches et ses amis, pour rendre visite au malade, etc. Il lui a également
permis d’aller à la mosquée en disant : « N’empêchez
pas les femmes d’aller aux mosquées. »[45]
Le Prophète r aimait la
compagnie de son épouse
De
plus, le Prophète r aimait la compagnie de son épouse lors
des invitations et les refusait si jamais l’inviteur n’admettait pas sa femme
avec lui.
Anas
t raconte que le Prophète r avait un voisin persan connu
pour ses mets délicieux. Ce voisin prépara un plat pour le Prophète r et le convia à sa table. Le
Prophète r lui dit : « Et mon épouse ? (En parlant de
son épouse Aïcha, qu’Allah l’agrée) » Il répondit : « Non (elle
n’est pas conviée). » Le Prophète r rétorqua : « Je refuse donc. » Le voisin
réitéra son invitation et le Prophète r lui redemanda : « Et mon épouse ? » Il répondit :
« Non (elle n’est pas conviée).» Le Prophète r rétorqua de nouveau : « Je refuse donc. » Le voisin
réitéra une nouvelle fois son invitation et le Prophète r lui redemanda : « Et mon épouse ? » L’homme,
après trois demandes consécutives, dit : « Je suis
d’accord. » Le Prophète r et Aïcha se levèrent et se suivirent
mutuellement jusqu’à atteindre la maison de l’hôte. »[46]
Remarquez
comment le Prophète r refusa l’invitation de cet homme parce
qu’il ne pouvait pas supporter s’imaginer manger sans la compagnie de son
épouse.
Ce
comportement fait partie de la bonne relation à avoir avec sa femme, du respect
de ses droits et de la prise en compte de ses sentiments et de ses
considérations.
Le Prophète r incite à la
tendresse envers la femme
Le
Prophète r connaissait bien la nature
féminine, il savait que les sentiments chez la femme exercent une influence
plus grande que chez les hommes, sachant qu’elle est plus émotive et plus
faible psychologiquement et physiquement. C’est pour cette raison que le
Prophète r conseilla d’être tendre et
patient avec elle, de ne pas trop tenir compte de ses fautes, car être dur avec
la femme mène à la rupture entre les époux. Le Prophète r dit : « Veuillez du bien aux femmes. Elles ont été
créées d’une côte et la côte la plus tordue est celle de la partie supérieure.
Si tu cherchais à vouloir la redresser, tu la briserais, mais si tu la laissais
ainsi, elle resterait tordue, je vous enjoins donc d’être bons avec les femmes. »[47] On trouve dans un autre
hadith la version suivante : « Les
femmes ont été créées d’une côte, si tu cherchais à vouloir la redresser, tu la
briserais, conduis-toi bien avec elle et vous pourrez vivre ensemble. »[48]
Ce
hadith montre quelle est la meilleure attitude à adopter pour que la femme
puisse s’affermir et s’améliorer. Cette attitude ne passe que par la douceur,
la délicatesse, la persuasion et la prise en charge. En effet, l’attitude qui
consiste à vouloir changer la femme et l’améliorer par la violence et la
rudesse ne mènera qu’à la multiplication des problèmes.
Le Prophète r incite à
subvenir aux besoins de la femme
Le
Prophète r incita les époux à dépenser
pour leurs femmes selon leurs capacités. En Islam, subvenir aux besoins de la
femme est une obligation prescrite à l’homme. Malgré cela, le Prophète r informa que l’homme est
récompensé pour chaque dépense effectuée pour son épouse. Le Prophète r dit à Sa’d Ibn Aby Waqâss t : « Tu
ne dépenseras point un bien, en voulant par cette dépense le visage d’Allah,
sans qu’on ne te récompense pour cela, même la nourriture que tu fais goûter à
ta femme. »[49]
Le
Prophète r dit également : « Le meilleur argent est celui qui est dépensé par
l’homme pour sa famille. »[50] On entend par
« famille » sa femme et ses enfants. Le Prophète r dit : « L’homme qui donne de l’eau à boire à son épouse
est récompensé. »[51] Al-‘Irbâd Ibn Sârya t, compagnon du Prophète r, après avoir entendu ce hadith,
alla voir sa femme, lui donna à boire et l’informa de ce qu’il avait entendu du
messager d’Allah r.
Le
Prophète r a rendu l’homme responsable de
sa femme et de ses enfants le jour de la résurrection ; il dit : « Allah demandera des comptes à tout ceux qui
avaient une responsabilité sous leur autorité : a-t-il bien assumé ses
responsabilités, ou a-t-il été négligent ? Ceci, jusqu’à ce qu’il demande
à l’homme s’il a bien assumé la responsabilité qu’il détenait sur sa
famille. »[52]
L’exhortation du
Prophète r au bon comportement envers son épouse
Le
Prophète r montra qu’entretenir de bonnes
relations avec les femmes était un signe révélant la noblesse d’esprit et la
vertueuse attitude de l’homme. Le Prophète r dit : « Le meilleur d’entre vous est celui qui est le
meilleur avec les femmes. »[53] De plus, le Prophète r interdit de frapper la
femme : « Ne frappez pas les femmes. »[54] Il ordonna de patienter
avec elle et de ne pas avoir de l’aversion contre elle en disant r : « Le
croyant ne doit pas détester sa femme, car si un comportement en elle lui
déplaît, un autre lui plaira. »[55] C'est comme si le
Prophète r ordonnait à l’homme de
rechercher uniquement les atouts de la femme et ses bons côtés, sans s’attarder
sur les bévues et les écarts de conduite, car cela, mène à la rupture et à
l’animosité entre les époux.
Le
Prophète r autorisa l’épouse à porter
plainte en justice, si son époux se comportait mal envers elle. Des femmes
venaient voir les femmes du Prophète r pour se plaindre du mauvais
comportement de leurs maris ; le Prophète dit alors : « De nombreuses femmes se sont présentées chez la
famille de Muhammad pour se plaindre de leurs maris ; sachez donc qu’ils
ne sont en aucun cas les meilleurs d’entre vous. »[56]
Cela
signifie que ces hommes qui se sont mal comportés avec leurs femmes et les ont
offensées ne sont nullement les meilleurs hommes.
Le
Prophète r, saisissant la faiblesse
physique de la femme par rapport à l’homme et le fait qu’elle ne peut pas se
défendre seule dans la plupart des cas, mit en garde contre ceux qui s’en
prennent aux faibles, dont fait partie la femme, et les menaça en disant :
« Ô seigneur ! Je mettrai dans la gêne
ceux qui s’en prennent aux droits des deux faibles : l’orphelin et la
femme. »[57]
Cela
signifie que ceux qui s’en prennent à ces deux types de personnes ne seront
point pardonnés, mais seront exposés à la gêne et au châtiment dans cette vie
et dans l’au-delà.
L’ordre du Prophète r de préserver
les secrets du couple
Le
Prophète r ordonna de garder les secrets
des femmes en disant r : « Le
jour de la résurrection, parmi les personnes dont la situation sera des plus
mauvaises auprès d’Allah, l’homme qui prend plaisir avec sa femme et la femme
qui prend plaisir avec lui pour ensuite divulguer leur intimité (aux autres). »[58]
Ce
hadith montre qu’il est interdit à l’homme de divulguer comment se déroulent
ses rapports sexuels, les décrire en détail, comme il lui est interdit de
divulguer tout autre secret confié par sa femme.
Le
Prophète r a pris soin des exigences
sexuelles de la femme ; c’est pour cette raison qu’il encouragea les maris
à accomplir l’acte sexuel et à assouvir complètement les besoins de la femme
pour qu’elle n’éprouve pas l’envie de voir un autre que son mari. Le Prophète r dit : « Chaque fois que vous faites œuvre de chair, ceci
est équivalent à une aumône. » Les compagnons
s’écrièrent : « Ô messager d’Allah ! Comment pouvons-nous
assouvir nos besoins sexuels et obtenir par là une récompense ? » Il
répondit r : « N’as-tu
pas vu la personne qui accomplit l’acte sexuel de façon illicite ; cette
personne ne récolterait-elle pas un péché ? De la même façon, celui qui
accomplit l’acte sexuel de façon licite obtient une récompense. »[59]
L’interdiction du
Prophète r d’avoir de
mauvaises suspicions à l’égard de sa femme
Parmi
les honneurs que le Prophète rendit à la femme, on compte le fait qu’il
interdit aux hommes d’avoir de mauvaises suspicions à leurs égards et de
rechercher en elle un faux pas. Jâber t dit : « Le messager d’Allah r interdit au
voyageur de rentrer chez son épouse de nuit par surprise afin de la prendre sur
le fait accompli et pour ambitionner de voir un faux pas. »[60]
Quel
honneur plus grand peut être fait aux femmes si ce n’est celui d’interdire à
l’homme, dont l’absence fut longue, de rentrer chez lui de nuit sans avoir
préalablement prévenu sa femme ! Cela est interdit, s’il fait cela avec
l’intention de l’espionner et s’il doute sur son comportement. C’est bien
Muhammad qui a vraiment libéré la femme...
La tendresse du
Prophète r envers ses
épouses Khadija et Aïcha
Quant
au comportement du Prophète r avec ses femmes, il se distinguait par
une intense sensibilité et douceur. Le Prophète r aidait son épouse dans les
tâches ménagères. Al-Aswad demanda à Aïcha, qu’Allah l’agrée :
« Comment se comportait le Prophète r au sein de sa
famille ? » Elle répondit : « Il
m’aidait dans les tâches ménagères, et lorsque retentissait l’appel à la
prière, il allait à la mosquée pour l’accomplir. »[61]
Contemplez
ce tableau aux couleurs romantiques et écoutez ces merveilleuses paroles entre
deux époux, dont l’un est Muhammad r et l’autre Aïcha, qu’Allah
l’agrée, et vous sentirez le degré de sensibilité et d’amour que l’épouse du
Prophète r éprouvait pour lui. Le Prophète
r dit à Aïcha : « Je sais lorsque tu es en colère (contre moi) et
lorsque tu es satisfaite (de moi). » Elle dit : « Et
comment sais-tu cela, ô messager d’Allah ? » Il répondit : « Lorsque tu es satisfaite, tu dis :
"bien sûr, je jure par le Seigneur de Muhammad" et lorsque tu es en
colère, tu dis : "non, je jure par le Seigneur d’Abraham" »
Elle acquiesça et dit : je jure par Allah, ô messager d’Allah, il n'y a que ton nom que je puisse esquiver (en état de
colère). »[62]
Cela signifie que mon amour pour toi est ancré à jamais dans mon cœur et ne se
transformera jamais.
Contemplez
également ce beau tableau représentant le badinage amoureux entre les deux
époux. Aïcha, qu’Allah l’agrée, dit : « J’accompagnai le Prophète
dans un de ses voyages alors que j’étais encore une jeune fille mince et
svelte, puis le Prophète r dit aux gens : « Avancez ! » Ils avancèrent,
puis il me dit : « Viens faire la
course avec moi. » Nous fîmes la course ensemble et je le
battis. Il ne m’en parla plus pendant un long moment jusqu’à oublier ce fait.
Plus tard, lorsque je pris du poids et je forcis, je l’accompagnai une nouvelle
fois dans un de ses voyages, puis il dit aux gens : « Avancez ! » Ils avancèrent,
puis il me dit : « Viens faire la
course avec moi. » Nous fîmes la course ensemble et cette fois,
il me battit. Il ria en disant : « Cette
fois j'ai pris ma revanche (de la première course perdue) ! »[63]
La
fidélité du Prophète envers son épouse Khadîja, qu’Allah l’agrée, se perpétua
jusqu’à sa mort. Anas t dit : « Lorsque un cadeau
était offert au Prophète r, il disait : « Faites-le parvenir à cette femme, car elle était
une amie de Khadîja. »[64]
On
demanda au Prophète r quelle est la personne que tu aimes le
plus, il répondit : « Aïcha. »
qui était son épouse.[65]
L’honneur rendu à la
mère par le Prophète r de l’Islam
Enfin,
le Prophète r n’a point omis d’évoquer
l’importance de la mère qui est volontairement oubliée par les organisations
internationales qui prétendent défendre les droits de la femme. En effet, ces
organisations ne respectent nullement les droits donnés à la mère et ne donnent
pas d’importance à l’éducation des enfants. Par contre, lorsqu’un homme demanda
au Prophète r : « Quelle personne
mérite ma bonne compagnie ? » Il répondit : « Ta mère. » L’homme dit :
« Et qui ensuite ? » Il dit r : « Ta
mère. » L’homme redit : « Et qui
ensuite ? » Le Prophète dit r : « Ta
mère. » L’homme réitéra : « Et qui
ensuite ? » Le Prophète dit r : « Ton
père. »[66] C’est ainsi que nous concluons
la description de comportement du Prophète r envers les femmes…
Et notre dernière invocation est la louange est à Allah, Seigneur
de l’univers et que le salut d’Allah et sa bénédiction soit sur celui qui a
véritablement respecté la femme, Muhammad, le Prophète de la plus belle des
religions, l’Islam…
SBG
FIN
Sommaire
Le statut de la femme avant l’Islam
Le statut de la femme en Islam
Le Prophète r
aimait la compagnie de son épouse
Le Prophète r
incite à la tendresse envers la femme
Le Prophète r
incite à subvenir aux besoins de la femme
L’exhortation du Prophète r
au bon comportement envers son épouse
L’ordre du Prophète r
de préserver les secrets du couple
L’interdiction du Prophète r
d’avoir de mauvaises suspicions à l’égard de sa femme
La tendresse du Prophète
r
envers ses épouses Khadija et Aïcha
L’honneur rendu à la mère par le Prophète r
de l’Islam
محمد r في التوراة والإنجيل
P
Au nom d’Allah, l’infiniment Miséricordieux, le
Très Miséricordieux
Introduction
L |
ouange à Dieu seul, et que son
salut et la bénédiction soient sur le dernier des prophètes…
Ce qui distingue
les musulmans des autres est qu’ils croient en tous les prophètes et les
messagers que Dieu envoya : le premier fut Adam et le dernier fut Muhammad
et entre eux, on peut citer Noé, Abraham, Moïse et Jésus (que la paix de Dieu
soit sur eux). L’Islam prescrit de croire en tous ces messagers, mais aussi
d’authentifier leur message, de les aimer et de croire fermement que leur
mérite est supérieur à toutes autres créatures. L’Islam déclare également que
démentir un seul messager revient à mécroire en tous les prophètes. Le musulman
qui croit en Muhammad r et mécroit en Jésus u, est considéré comme mécréant
au vu de l’Islam. Cela, même s’il croit en Muhammad r, car il a mécru en un des
prophètes de Dieu. Cette règle est valable pour celui qui mécroit en Muhammad r, alors qu’il croit en d’autres
prophètes. Le Coran mentionne que les caractéristiques et les œuvres du
prophète Muhammad furent citées dans
(Ceux qui suivent le
Messager, le Prophète illettré qu’ils trouvent mentionné chez eux dans
Le Coran relate
l’histoire d’Abraham u invoquant son Seigneur d’envoyer un
prophète qui s’avéra être Muhammad r : (Seigneur ! Envoie-leur
un messager pris parmi eux, afin qu’il leur récite tes versets, leur enseigne
le Livre et
Le Coran mentionne
également Jésus u lorsqu’il annonça la venue du prophète
Muhammad r : (Et quand Jésus fils
de Marie dit : « Ô Enfants d’Israël ! Je suis vraiment l’envoyé
de Dieu vers vous, confirmant ce qui est venu avant moi dans
Le prophète
Muhammad r confirma ces faits en
disant : « Je suis auprès de Dieu, le
dernier des prophètes[69]
alors qu’Adam était encore étendu sur la terre et je vais vous informer comment
se déroulèrent les prémices de ma prophétie : Je suis le résultat de
l’invocation de mon père Abraham, je suis également l’annonce de Jésus et la
vision de ma mère (le jour où je suis né, lorsqu’elle vit une lumière éclairant
les palais de la grande Syrie (le Chêm)). »[70]
Ceci ne fut pas
restreint à Abraham et Jésus (sur eux la paix), mais Dieu prit l’engagement de
l’ensemble des prophètes de croire en l’ultime prophétie de Muhammad r et de lui accorder victoire.
Dieu U dit :
(Et lorsque Dieu
prit cet engagement des prophètes : « Chaque fois que je vous
accorderai un Livre et de
D’après ‘Atâ Ibn Yassâr
qui rapporte : « J’ai rencontré ‘Amr Ibn Al-‘Âss t et je lui demandai :
Informe-moi de la description faite du messager de Dieu r dans
« (Ô Prophète !
Nous t’avons envoyé comme témoin, annonciateur et avertisseur)[72], tu protégeras
le peuple illettré (les Arabes), tu es mon serviteur et mon messager, je t’ai
nommé Al-Moutawakkil (celui qui place sa confiance en Dieu), tu n’es point une
personne rude au cœur dur, tu ne cries pas dans les marchés, tu ne rends pas un
mal par un autre, mais au contraire tu pardonnes et excuses. Son âme ne
remontera vers Dieu que lorsqu’il redressera par son biais la communauté
tordue, pour qu’enfin elle prononce : Il n’y a point de divinité digne
d’être adorée si ce n’est Dieu (Lâ Ilâha Illal-lâh) ; par sa cause, Dieu
rendra clairvoyant des yeux auparavant aveugles, rendra discernant, des
oreilles auparavant sourdes et ouvrira des cœurs auparavant scellés. »[73]
Les juifs et les
chrétiens ne croient pas en Muhammad r. Cependant, les juifs ne
croient pas également en Jésus u, mais tous sont d’accord pour
dire : « Muhammad n’est point mentionné dans
Les chrétiens
disent : « Il n’y a pas de prophète après Jésus u. Toutefois, nous devons nous
poser une question primordiale : « Jésus, a-t-il vraiment dit
cela ? Y a-t-il dans
Nous pouvons aussi
nous demander, si la véracité d’une prophétie doit respecter la condition
suivante : tout prophète doit-il être mentionné dans les livres sacrés qui
l’ont précédé ? Nous répondons à cette condition qu’elle n’est pas
obligatoire et la preuve à cela est que Moïse u ne fut en aucun cas mentionné
dans les livres sacrés qui l’ont précédé.
Supposons, donc, que le prophète Muhammad r fut un imposteur doublé d’un
menteur – loin de lui cette infâme description – pourquoi alors les gens
croient-ils encore aujourd'hui à l’authenticité de son message ? Pour
quelle raison, ceux qui embrassent la religion de ce prophète ne cessent
d’augmenter jour après jour jusqu’à ce que leur nombre ait atteint aujourd’hui
plus d’un milliard trois cents millions, répartis dans la plupart des régions
du monde ?
Pour quelle raison
de nombreux chrétiens, connus pour leur intelligence et leur raison,
embrassent-ils l’Islam ? Pourquoi tant de travailleurs, de médecins, de
musiciens, d’artistes, de politiciens, de sportifs et même des prêtres et des
religieux, non par dizaines ou centaines, mais bien par milliers,
embrassent-ils tous cette religion ? Leur nombre est devenu tellement
important que les responsables politiques commencent à mettre en garde contre
l’avancée accrue de l’Islam en Europe et aux États-Unis et font tout pour
l’enrayer. Est-ce que l’ensemble de ces nouveaux musulmans a embrassé l’Islam
en s’attachant aveuglément à des chimères ou à une imposture ou bien ont-ils
trouvé dans l’Islam la paix et la sérénité de l’esprit et vu en le prophète r le parfait modèle humain ?
C’est en effet, lui le dernier des prophètes r et le messager tant attendu en
qui nous devons croire. Nous devons suivre son exemple et appliquer ses
enseignements.
L’annonce du prophète
Muhammad r dans les Écritures sacrées
Dire que le
prophète Muhammad r n’est pas mentionné dans
(Ils détournent les paroles
de leur sens et oublient une partie de ce qui leur a été rappelé.)[74]
Et Dieu U dit également :
( Ô gens du Livre ! Pourquoi dissimulez-vous la vérité derrière
le mensonge et cachez la vérité alors que vous savez ? )[75]
L’extrême
divergence entre les quatre Évangiles prouve, sans le moindre doute, à ceux qui
sont ancrés dans la science, que les textes ont été falsifiés, manipulés à
outrance, en y rajoutant des paragraphes et en y supprimant d’autres. Pour ceux
qui n’en sont pas encore convaincus, nous leur disons : comment alors
expliquer le fait que l’Évangile décrive en détail l’histoire de la crucifixion
de Jésus, ce qui lui est advenu, ce qu’il a pu endurer durant ce jour-ci et ce
jour-là puis le récit de sa résurrection
après trois jours, etc. ; autant d’étranges passages qui ne peuvent être
admis par l’homme doué de raison comme étant la parole de Dieu.
Tout ce que l’on
peut en déduire est que ces récits sont, à moindre mal, les paroles des
disciples de Jésus u, que les religieux chrétiens
introduisirent avec les Écritures saintes et nommèrent l’ensemble
« Évangile ».
C’est pour cette
raison que les Évangiles sont au nombre de quatre [76] et divergent énormément
entre elles. Les savants chrétiens reconnaissent que les Évangiles furent
écrits par quatre différentes personnes : l’Évangile selon Matthieu aurait
été rédigé par Matthieu, la neuvième année après l’élévation au ciel de Jésus. [77] Il fut écrit en hébreu.
Quant à l’Évangile selon Marc, il fut rédigé par Marc, élève de Paul[78] puis Pierre, vingt-trois
ans après l’élévation au ciel de Jésus. Il fut écrit en langue grecque. Quant à
l’Évangile selon Jean, il aurait été rédigé par Jean, soixante-trois années
après l’élévation au ciel de Jésus. [79] Il fut écrit en langue
grecque également. Enfin, l’Évangile
selon Luc fut rédigé par Luc, médecin en Anatolie et élève de Paul. Il fut
écrit après celui de Marc.[80]
Il est donc
logiquement impossible que la mention de celui qui se prétendra dernier des
prophètes et qui sera suivi par des milliards de personnes soit omise dans les
Écritures saintes. Ceci est encore plus probant, lorsque l’on sait que les
Écritures saintes se sont énormément attardées dans la description de choses
secondaires en comparaison.
Comment peut-on
alors concevoir qu’on n’y mentionne pas, au minimum, le nom de ce prophète ou
quelques-unes de ses caractéristiques ?! Comment Moïse et Jésus n’ont-ils
pas mis en garde contre Muhammad (que les juifs et les chrétiens prétendent
être un imposteur) sachant que son message bouleversa la face du monde et
envahit toutes ses contrées ?! Comment peut-on croire en la non-altération
de ces Livres célestes successifs alors qu’ils ont omis de nous prévenir de l’arrivée
de ce prophète ?! Comment peut-on en la non-altération de ces Livres
célestes successifs après qu’ils aient négligé cette phase importante et jamais
observée de l’histoire mondiale ?!
Malgré toutes les
tentatives des religieux juifs et chrétiens pour supprimer de
Les annonces
prophétiques qui vont suivre sont tirées des Écritures bibliques. Elles
prouvent l’authenticité de la prophétie de Muhammad r par qui la prophétie fut
parachevée. Nous ne citerons que quelques-unes des nombreuses annonces faites à
ce sujet par Moïse et Jésus (sur eux la paix) :
Les annonces de la prophétie de Muhammad r dans l’Ancien Testament (la Thora )
1) On trouve dans le Deutéronome
: « Moïse dit aux enfants d’Israël : N’obéissez pas aux
devins […], car le Seigneur vous suscitera un prophète comme moi de parmi vos frères.
Obéissez donc à ce prophète. »
2) On trouve également dans
Deutéronome (18 : 18) : « Je leur susciterai au sein de
leurs frères un Prophète comme toi [Moïse], Je mettrai mes paroles dans sa
bouche, et il leur dira tout ce que Je lui commanderai. »
Le prophète en question ne correspond pas à
Jésus u, car il est dit « au sein
de leurs frères » et les frères des enfants d’Israël sont les enfants
d’Ismaël. Aucun prophète ne fut envoyé parmi les enfants d’Ismaël si ce n’est
Muhammad r.
Nous pouvons remarquer
qu’aucun prophète ne ressemble vraiment à Moïse u si ce n’est Muhammad r. En effet, les deux se
distinguent par un message qui leur est propre. Ils ont tous les deux été
décrits comme étant puissants et courageux. On leur a ordonné à tous les deux
de combattre leurs adversaires. En somme, cette prophétie ne peut être la
description de Jésus u, car il n’a pas été envoyé avec un
message qui lui est propre, mais son message fut seulement le complément du
message de Moïse u.
De la même façon, Jésus u n’est pas un frère des enfants
d’Israël et ses caractéristiques n’étaient pas semblables à celles de Moïse
comme le sont, au contraire, celles du prophète Muhammad r.
3) On trouve dans
4) Également dans
5) On trouve aussi dans
6) Et dans
7) Et dans
Ainsi, la seule
communauté qui descend d’Ismaël u est celle de Muhammad r. Et lorsqu’il dit :
« Ton fils sera craint par les gens, il fera mainmise sur tout et tous
tendront les mains vers lui par humilité… » ; cela ne concerne pas
Ismaël, puisque la puissance à son époque appartenait à son frère Isaac, et la
prophétie et la royauté se trouvaient chez les enfants d’Israël. Donc, cette
annonce concerne, sans le moindre doute, Muhammad r qui descend d’Ismaël.
Ceci nous rappelle
le hadith où le prophète r dit : « La
victoire m’a été donnée grâce à la peur que je provoque chez l’ennemi à une
distance d’un mois. »[81] Cela signifie que les
adversaires du prophète r prenaient peur bien avant (de la durée
d’un mois de marche) que le combat ne débute. De plus, ce prophète r réussit à soumettre toutes les
communautés, il a dominé tous les souverains et toutes les mains se sont vues
dirigées vers lui…
8) On trouve
dans le Deutéronome (33 : 2) : « Le Seigneur se manifesta
du Sinaï, pour eux il s’est levé à l’horizon du côté de Séïr (Sâ’îr), il a
resplendi depuis le mont de Parân.» Ces manifestations du Seigneur font
référence aux trois prophéties : celle de Moïse, de Jésus et de Muhammad
(que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur eux). La manifestation de
Dieu au mont Sinaï fait référence à l’endroit où la révélation fut donnée à
Moïse u. Cet événement est
unanimement reconnu chez les juifs, chrétiens et musulmans. Sa manifestation de
l’endroit de Séïr fait référence à l’endroit où la révélation et les Évangiles
furent donnés à Jésus u. Jésus u est originaire de
la même région qu’Abraham u qui
avoisine la ville de Bethléem où se trouve la montagne Séïr (proche des monts
Liban). Quant à sa manifestation au mont de Pâran, cela fait référence à la
descente de la révélation et du Coran sur Muhammad r. En effet,
les juifs, chrétiens et musulmans sont unanimes sur le fait que les monts de
Pâran sont les monts de
On trouve dans
(Par
le figuier et l’olivier ! ÇÊÈ Par le mont Sinaï ! ÇËÈ Et par cette cité sûre !)
Dieu
évoque les endroits où vécurent ces trois prophètes et le lieu où la révélation
leur fut révélée. Lorsque Dieu parle de « Par le figuier et
l’olivier ! », cela fait référence à l’endroit où ces deux arbres
poussent, qui n’est autre que la terre sacrée, où Jésus u fut promu
prophète. Et « Par le mont Sinaï ! », fait référence à la
montagne où Dieu parla à Moïse u et où il
fut promu prophète. Et « Et par cette cité sûre ! », cela
fait référence à
9) On trouve
dans Ésaïe
(29 : 12) : « Ou comme un livre que l'on donne à un homme qui ne
sait pas lire, en disant : ‘Lis donc cela !’. Et qui répond :
‘Je ne sais pas lire’. » Qui d’autre ne sait ni lire et ni écrire si ce n’est
Muhammad r. Dieu dit dans le Coran :
(Ceux qui suivent le
Messager, le Prophète illettré qu’ils trouvent mentionné chez eux dans
Les annonces de la
prophétie de Muhammad r sont très nombreuses dans
Les annonces de la
prophétie de Muhammad r dans le Nouveau Testament (les Évangiles)
Les annonces de la
prophétie de Muhammad r sont nombreuses également dans le
Nouveau Testament (les Évangiles) :
10) On trouve dans l’Évangile selon Jean
(14 : 30) : « Je ne vous parlerai plus longtemps, car le
meneur de ce monde viendra… » Qui est le meneur du monde qui vint après
Jésus u si ce n’est Muhammad r ? Dieu a parachevé par lui
la prophétie et lui donna la plus complète des législations qui convient pour
tous les temps et tous les lieux.
11) On trouve dans le même Évangile
(8 : 13) : « C’est
votre avantage que je m’en aille ; en effet, si je ne pars pas, le
Paraclet ne viendra pas à vous : si, au contraire, je pars, je vous
l’enverrai. »
12) Et dans
(Jean 16 : 13) : « […] car il ne parlera pas de
lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu... » Cette dernière
description n’est autre que celle du prophète Muhammad r, car c’est bien lui qui ne
parle pas de son propre chef, comme il est mentionné dans le Coran : (Et il ne prononce
rien sous l’effet de la passion ; ce n’est qu’une révélation qui lui est
faite.)[83]
Par contre, le terme « le paraclet » – qui peut s’écrire aussi « paraklêtos » – signifie le consolateur ou celui qui est appelé au secours ou l’avocat. Mais le mot en latin peut aussi s’écrire de plusieurs façons. Il peut aussi avoir le sens de celui qui est loué, le plus loué, la louange ou celui qui loue énormément. Ceci est la signification du mot « Muhammad » en arabe : celui qui est loué ou encore l’autre prénom du prophète r qui est « Ahmad », qui signifie le plus loué.
Quelle
que soit la signification du mot « paraclet », nous pouvons
conclure que Jésus a laissé derrière lui une œuvre inachevée et que quelqu'un
allait venir pour compléter sa mission. Par ailleurs, les religieux chrétiens
cherchent à ne pas divulguer l’autre sens de paraclet en prononçant ce mot de
la deuxième façon, car il deviendrait clair à tout le monde qu’il s’agit de
Muhammad r. Les religieux jouent sur cette
ambiguïté, car le mot original qui fut traduit n’est plus connu ! Ils
traduisirent donc « paraclet » par « consolateur »
pour que ce mot ait le sens du « Saint-Esprit ».
Mais, ce qui est étrange est de voir le mot
« Saint-Esprit » utilisé mot pour mot dans d’innombrables versets des
quatre Évangiles. Si « paraclet » signifiait réellement
« Saint-Esprit », les quatre rapporteurs des Évangiles se seraient
empressés de le mentionner ad litteram !
Le
Saint Coran mentionne dans la sourate le Rang, v.6, que Jésus a explicitement
mentionné le nom Ahmad : (Et quand Jésus fils
de Marie dit : « Ô Enfants d’Israël ! Je suis vraiment envoyé de
Dieu vers vous, confirmant ce qui est venu avant moi dans
Ahmad
est le second nom du Prophète Muhammad et qui veut dire littéralement celui qui
est le plus loué, le même sens que le « paraclet ». Cependant,
examinons tout de même, dans le contexte de
a. Jean (8 : 13) :
« Un autre consolateur. » Donc, plusieurs consolateurs étaient déjà
venus et il y en avait un qui devait encore venir. Ainsi, cette annonce ne
convient plus au « Saint-Esprit ».
b. Jean : « Afin qu'il demeure
éternellement avec vous ». Étant donné que le besoin pour un autre de venir
après lui n'existait plus et qu'il serait le dernier de tous les prophètes. En
effet, l’enseignement du prophète Muhammad r demeure pour toujours et reste
intact : le Coran et tous ses enseignements demeurent comme ils l'étaient
il y a 1400 ans.
c. Jean (16 : 8) :
« Il convaincra le monde en ce qui concerne le péché » : Tous
les autres Prophètes, y compris Abraham, Moïse, David et Salomon corrigeaient
leurs voisins et leur peuple pour leurs péchés, mais pas le monde comme l'a
fait Muhammad r. Il n'extirpa pas seulement l'idolâtrie
de l'Arabie en l'espace de 23 ans, mais envoya aussi des émissaires à
Héraclius, aux souverains des empires de Perse (Chosroês) et de Rome, au Négus,
le roi d'Éthiopie, et à Mouqawqis, le gouverneur d'Égypte. Il
réprimandait les chrétiens pour avoir divisé l'unité de Dieu en trinité, et
pour avoir élevé Jésus au rang de fils de Dieu et ensuite de Dieu lui-même.
C'est lui qui condamna les juifs et les chrétiens pour avoir corrompu leurs
Écritures, et c'est lui qui a blanchi tous les Prophètes des imputations
d'adultère, inceste, viol et idolâtrie.
d. Jean (16 : 13) :
« Car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura
entendu » Le Saint Coran est la parole de Dieu. Il n'y a pas un seul mot
du Prophète Muhammad r ni de ses compagnons qui y a été
inclus. L'ange Gabriel le lui récita, le Prophète le mémorisa, et les paroles
furent notées par ceux qui étaient chargés d’écrire les versets du Coran. Les
propres paroles du Prophète Muhammad r et ses enseignements furent enregistrés
dans les Hadith ou traditions. Comparez avec le Deutéronome
(18 : 18) : « [...] je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur
dira tout ce que je lui commanderai.»
Ceci correspond avec la sourate l'Étoile
(versets 2-4) : (Et il ne prononce
rien sous l’effet de la passion ; ce n’est qu’une révélation qui lui est
faite.)
d. Jean (16 : 13) : « et il vous
annoncera les choses à venir. » Toutes les prophéties du prophète Muhammad
r se réalisent. Le prophète r annonça nombre de signes
révélant l’approche du jour dernier, qu’ils soient mineurs ou majeurs. Déjà,
beaucoup de signes mineurs ont fait leur apparition, et les signes majeurs
suivront sans le moindre doute, comme notre prophète Muhammad r nous en a informé…
Conclusion
En conclusion, nous conseillons toute
personne de rechercher la vérité et ceci même si quelques personnes s’efforcent
de la dissimuler. Nous sommes convaincus qu’une recherche dénuée de toute
passion et de fanatisme religieux se conclura par la prononciation de l’attestation
de foi :
« La
ilâha illa-llâh, muhammadun rassoûlu-llâh »
« Nulle divinité
digne d’être adorée si ce n'est Dieu et Muhammad est le messager de
Dieu… »
FIN
Sommaire
L’annonce du prophète Muhammad r
dans les Écritures sacrées
Les annonces de la prophétie de Muhammad r
dans l’Ancien Testament (la Thora)
Les annonces de la prophétie de Muhammad r
dans le Nouveau Testament (les Évangiles)
Que disent-ils du Prophète Muhammad r ?
Témoignages
d’hommes de science et de penseurs occidentaux
Au nom d’Allah, l’infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux
Avant-propos
L |
ouange à Dieu seul,
et que son salut et sa bénédiction soient sur le dernier des prophètes…
On croit souvent que la personnalité du
prophète Muhammad r n’est tenue en grande estime que par
les musulmans, mais la réalité est différente : de grands intellectuels et
penseurs occidentaux et orientaux non-musulmans vouent, eux aussi, une grande
admiration pour le prophète de l'Islam.
Chers lecteurs, vous serez étonnés de
lire de tels propos provenant de gens aussi connus, car ces témoignages ne sont
volontairement pas publiés, et cela, afin que la méconnaissance de ce prophète r domine continuellement les
esprits européens ou autres, et que l’image altérée de l’Islam et de son
prophète demeure dans leurs pensées. Nous nous faisons donc honneur de porter à
votre connaissance ces témoignages pour que le monde considère l’image de
l’Islam et de son prophète r à leur juste valeur. Ces témoignages ne
proviennent pas de penseurs musulmans, car l’imputation d’esprit de parti ou de
sectarisme pourrait être évoquée. Dès lors, nous avons délibérément opté pour
les témoignages de penseurs occidentaux, étant plus à même de convaincre que si
l’on s’était restreint aux témoignages de musulmans.
L'Encylopedia Britannica le proclame :
« l'homme de religion qui a connu le plus de succès sur cette
terre. » Georges Bernard Shaw (politique et écrivain anglais du
XXe siècle) a déclaré que si
Muhammad vivait encore, il réussirait à résoudre tous les problèmes qui
menacent notre civilisation, aujourd’hui. Thomas Carlyle, qualifié de
« l’une des plus riches « carrières d’idées » du
XIXe siècle, fut tout étonné qu'un seul homme, d'un seul tour de main, pût
souder des tribus ennemies et des bédouins nomades en une nation, la plus
puissante et la plus civilisée qui soit, et ce, en moins de vingt ans. Napoléon
et Gandhi rêvaient inlassablement d'une société de la même trempe que celle
forgée par cet homme en Arabie.
En effet, nul autre humain n'accomplit autant dans les domaines aussi
variés et dans un temps aussi limité que Muhammad r. Illettré, il était cependant un enseignant des nations,
un réformateur social, un guide moral, un penseur politique, un génie
militaire, un maître de l'administration, un ami sincère, un compagnon
merveilleux, un époux dévoué et un père affectueux. Aucune personnalité de
l'histoire ne put le surpasser ou même l'égaler, dans n'importe quel domaine de
la vie. Ce monde a eu son lot de grandes personnalités, mais elles ne furent
illustres que dans un ou deux domaines, tels que la pensée religieuse
ou la direction des
affaires militaires.
Les témoignages de …
1)
Edward Gibbon et Simon Ocklay disaient : « Ce n’est pas la propagation, mais la
permanence de sa religion qui mérite notre émerveillement ; la même
impression, pure et parfaite, qu’il laissa à
2) Mahatma K. Gandhi disait : « Je voulais
mieux connaître la vie de celui qui aujourd’hui détient indiscutablement les
cœurs de millions d’êtres humains. Je suis désormais plus que jamais convaincu
que ce ne fut pas l’épée qui créa une place pour l’Islam dans le cœur de ceux
qui cherchaient une direction à leur vie. Ce fut cette grande humilité, cet
altruisme du prophète, l’égard scrupuleux envers ses engagements, sa dévotion
intense à ses amis et adeptes, son intrépidité, son courage, sa confiance
absolue en Dieu et en sa propre mission. Ces faits, et non l’épée, lui
amenèrent tant de succès et lui permirent de surmonter les problèmes. »
Extrait du journal « Young India », cité dans « The
light », Lahore, 16/09/1924.
De tous les autres dirigeants de ce monde, aucun ne put
combiner autant de
qualités diverses et à un degré de
perfection aussi impressionnant que Muhammad r. La vie et les enseignements des autres grandes
personnalités du monde se sont enfouis
dans les replis poussiéreux de l’Histoire. L'époque et le lieu de leur naissance, leur mode de vie, la nature et les détails de leurs
enseignements, leur
degré de réussite ou d’échec est
tellement sujet à conjectures qu'il
est impossible à l'humanité, aujourd'hui, de reconstituer avec précision la vie et les enseignements de ces hommes. Le Prophète Muhammad r était singulier, et son mode de vie ne cesse d’être mis en
pratique par des millions de musulmans.
3)
W. Montgomery disait : « La façon dont il
accepta les persécutions dues à sa foi, la haute moralité des hommes qui
vécurent à ses côtés et qui le prirent pour guide, la grandeur de son œuvre
ultime, tout cela ne fait que démontrer son intégrité fondamentale. La
supposition selon laquelle Muhammad serait un imposteur soulève plus de
problèmes qu’elle n’en résout. Et pourtant, aucune des grandes figures de
l’histoire n’est si peu appréciée en Occident que le Prophète Mohammad. »
W. Montgomery, Mohammad at Mecca, Oxford, 1953, p. 52.
4)
Georges Bernard Shaw disait :
« Je l’ai étudié – le merveilleux homme – et à mon avis, loin d’être un
antéchrist, il mérite le titre de Sauveur de l’humanité. Je crois que si un
homme comme lui prenait la dictature du monde moderne, il réussirait à résoudre
ses problèmes d’une façon qui lui apporterait la paix et le bonheur si
nécessaires. J’ai prophétisé sur la foi de Mohammad qu’elle sera acceptable à
l’Europe de demain, comme elle commence à devenir acceptable à l’Europe
d’aujourd’hui. » Georges Bernard Shaw, The genuine Islam, Vol I., No 8, 1936.
5)
James A. Michener disait : « À la
mort de Muhammad, certains voulurent le déifier, mais son successeur
administratif (Abou Bakr le véridique, ndlr.) mit fin à cette vague
d’hystérie par une des paroles les plus belles de l’histoire religieuse :
« Si l’un d’entre vous adorait Muhammad, qu'il sache que
Muhammad est mort. Mais si c’est Dieu qu’il adore, alors Dieu est vivant et ne
meurt pas. » James A. Michener, Islam : The Misunderstood Religion,
Reader’s Digest (revue américaine), No de mai 1955, p. 68-70.
6)
Michael H. Hart disait : « Certains
lecteurs seront peut-être étonnés de me voir placer Muhammad en tête des
personnalités ayant exercé le plus d’influence en ce monde, et d’autres
contesteront probablement mon choix. Cependant, Muhammad est le seul homme au
monde qui ait réussi par excellence sur les plans religieux et séculier. »
Michael H. Hart, The 100 : A Ranking of the Most Influential Persons in
History (Classement des plus influentes personnalités de l'Histoire), Hart
Publishing Co. Inc. (New-York), 1978, p. 33.
7)
Maurice Bucaille, scientifique français, disait : « Comment un homme, illettré au
départ, aurait-il pu, en devenant par ailleurs, du point de vue de la valeur
littéraire, le premier auteur de toute la littérature arabe, énoncer des
vérités d’ordre scientifique, que nul être humain ne pouvait élaborer en ce
temps-là, et cela, sans faire la moindre déclaration erronée sous ce
rapport ? » Maurice Bucaille,
Il disait également : « Une
analyse purement objective du Coran, à la lumière des connaissances modernes,
nous amène à reconnaître l’harmonie existant entre les deux, ainsi qu’on l’a
fait ressortir à maintes reprises. On a du mal à s’imaginer qu’un homme du
temps du Mohammad (que
8) Thomas Carlyle, écrivain anglais
célèbre, disait : « On remarqua que Muhammad, depuis sa tendre
enfance, était considéré comme étant un jeune doué de raison. D’ailleurs, les
personnes avec lesquelles il vivait l’avaient surnommé « Al-Amine »
(l’honnête, le sincère et le loyal). Ses paroles, ses actes et sa pensée
étaient véridiques. Ceux qui le côtoyaient avaient également remarqué que toute
parole qui exhalait de lui renfermait une édifiante sagesse. J’ai appris de lui
qu’il était extrêmement pondéré, et gardait le silence
lorsque les paroles n’étaient plus nécessaires, mais lorsqu’il parlait, ses
paroles n’étaient que vérité et raison. […] Tout le long de sa vie, nous avons
vu en lui un homme aux principes bien établis et connu pour une implacable
détermination. Il se souciait du malheur des autres, était généreux et
bienfaisant, clément, faisant preuve de piété et de mérite et était vertueux.
Extrêmement sérieux et sincère, il était néanmoins d’un naturel doux,
accueillant et accessible. Il était réjouissant, agréable, sociable, et sa
compagnie était appréciée. On pouvait parfois le voir plaisanter et s’amuser.
Selon les témoignages, son sourire éclatant, qui illuminait son visage,
provenait d’un cœur sincère. Il était très intelligent et possédait un cœur
magnanime. Il était naturellement grandiose, sans qu’une école lui inculquât la
science ni qu’un enseignant se chargeât de son éducation, car il n’en avait
aucunement besoin. » Thomas Carlyle, Heroes, Hero Worship,
and the Heroic in History, Londres, 1841, p 50-51.
9)
Bosworth Smith disait : « Il était César et
le Pape réunis en un seul être ; sans armée, sans garde du corps, sans
palais et sans revenu fixe ; s’il y avait un homme qui avait le droit de
dire qu’il règne par la volonté divine, ce serait Muhammad, puisqu’il a reçu
tout le pouvoir sans avoir les instruments ni les supports. » Bosworth
Smith, Mohammad and Mohammadanism, Londres, 1874, p.92.
10) Annie Besant (1847-1933), intellectuelle
anglaise, disait peu avant sa mort : « Il est impossible pour
quelqu’un qui étudie la vie et le caractère du grand Prophète d’Arabie, pour
quelqu’un qui sait comment il enseignait et de quelle façon il vivait, d’avoir
d’autre sentiment que le respect pour ce prophète prodigieux, l’un des grands
messagers de l’Être suprême. Même si ses discours contiennent bien des choses
qui sont familières à beaucoup d’entre vous, chaque fois que moi-même je les
relis, je sens monter en moi une nouvelle vague d’admiration, un nouveau sentiment
de révérence pour ce prodigieux grand maître arabe. » Annie Besant, The
Life And Teachings of Mohammad, Madras, 1932, p. 4.
11)
Alphonse de Lamartine disait : « Si la
grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l’immensité de la réussite sont les
trois mesures du génie de l’homme, qui osera comparer humainement un grand
homme de l’histoire moderne à Muhammad
?
Les plus fameux n’ont remué que des armes, des lois, des empires ; ils
n’ont fondé (quand ils ont fondé quelque chose) que des puissances matérielles
écroulées souvent avant eux. Celui-là a remué des armées, des législations, des
empires, des peuples, des dynasties, des millions d’hommes sur un tiers du
globe habité ; mais il a remué de plus des autels, des dieux, des
religions, des idées, des croyances, des âmes [...] Sa longanimité dans la
victoire, son ambition toute d’idée, nullement d’empire, sa prière sans fin,
[…] son triomphe après le tombeau (après sa mort) attestent plus qu'une
imposture[85], une conviction. Ce fut la
conviction qui lui donna la puissance de restaurer un dogme. […] Orateur,
apôtre, législateur, guerrier, conquérant d’idées, restaurateur de dogmes, d’un
culte sans images, fondateur de vingt empires terrestres et d’un empire
spirituel, voilà Muhammad ! À toutes les échelles où l’on mesure la grandeur humaine,
quel homme fut plus grand ? » Lamartine, Histoire de
Pour conclure, ceci est un témoignage honnête, et c'est la
conclusion objective et inévitable à laquelle mène toute étude impartiale et
critique de l'Histoire des religions, comme l’attestent bien des spécialistes
non-musulmans. Ne pensez pas par contagion et
n’attrapez pas une opinion comme on attraperait un mauvais rhume. Une opinion
juste et objective passe obligatoirement par soi-même. La seule chose que
chacun doit faire en tant qu'être humain sensible, réfléchi et concerné, c'est
de s'arrêter un court instant et de se demander : toutes ces idées extraordinaires et
révolutionnaires, sont-elles fondées et justes ? À supposer qu'elles
soient justes, et que, ami lecteur, vous ne connaissiez pas encore cet homme, que vous ignoriez ses
enseignements, ou encore que vous ne le connaissiez pas suffisamment pour tirer
profit de la force de ses enseignements, n'est-il pas temps que vous répondiez à ce grand appel vers
la vérité et que vous fassiez un effort pour le connaître ? Cela ne vous
coûtera rien, et marquera plutôt le début d'une ère absolument nouvelle dans
votre vie…
Sommaire
1) Edward
Gibbon et Simon Ocklay
Quelques traits de caractère du
Prophète Muhammad r
P
Au nom d’Allah,
l’infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux
Avant-propos
L |
ouange à Dieu seul, et que son
salut et sa bénédiction soient sur le dernier des Prophètes…
Nous parlerons du caractère du Prophète r, ce qui nous amènera donc à
parler de la perfection humaine dans sa plus belle conception. En effet, les
plus beaux caractères connus chez l’homme se sont exclusivement réunis chez le
Prophète r. Il fut dépourvu de tout
mauvais caractère connu chez l’homme ordinaire.
L’aspect extérieur du Prophète r
L’aspect extérieur de l’homme influe sur
son aspect intérieur, comme l’ont démontré les psychologues et les sociologues.
Le Prophète r était un homme dont la
description physique était des plus belles.
Ainsi nous l’ont décrit ceux qui ont pu
le voir parmi lesquels ses compagnons. Il était de couleur blanche, un visage
aux formes pleines, qui resplendissait, son front était d’une forme unique et
lorsqu’il était content, son visage s’illuminait telle la lune. Sa bouche était
de toute beauté, ses dents blanches et ses incisives espacées, ses paupières
étaient d’un noir profond sans pour autant y avoir mis du khôl, son nez était
légèrement long, et lorsqu’il parlait, on apercevait telle une lumière émanant
d’entre ses dents. Il possédait de larges épaules et était de taille moyenne,
ni trop grand ni trop petit.
Le Prophète r était agréable à regarder,
éminent, une prestance émanait de sa personne. La personne qui l’apercevait
pour la première fois savait pertinemment que ce visage n’était point celui
d’un menteur. ‘Amr Ibn Al-‘Âss t raconte : « Je n’aimais point une personne autant que le
Messager d’Allah et je ne respectais aucune personne autant que le Messager
d’Allah. Malgré cela, je ne pouvais lever mes yeux vers lui par grande
révérence, si bien que si on me demandait de le décrire, j’aurais été incapable
de le faire, n’ayant pu le contempler avec précision. »[86]
La noblesse du
Prophète r et son éloquence
Le Prophète r ne faisait pas partie de la
classe populaire, mais il appartenait à la noblesse et son lignage était élevé.
Il fut engendré alors que ses parents étaient mariés de façon réglementaire et
non par le biais de la fornication. La pureté de sa généalogie et la qualité de
son lignage sont des signes de sa distinction et de son caractère complet.
Rajoutons à cela son éloquence, sa
parfaite prononciation et sa forte rhétorique. Allah lui donna la capacité
d’exprimer beaucoup d’idées en peu de mots et il possédait l’art du discours.
Il détenait une étonnante force de persuasion et savait créer l’harmonie entre
les cœurs, de sorte qu’il pouvait faire parvenir son message en termes concis.
C’est pour cette raison que son épouse Aïcha, qu’Allah l’agrée, dit :
« Le messager d’Allah ne débitait pas les paroles comme vous le faites,
mais ses paroles étaient entrecoupées, de telle façon que celui qui souhaitait
en faire l’inventaire pouvait facilement les dénombrer. »[87]
Si au bel aspect, à l’ascendance noble,
à l’éloquence et à la forte rhétorique, on y rajoute également la véracité dans
les paroles, la douceur de caractère et l’honneur de la prophétie, dès lors,
nous pouvons saisir en Muhammad r le caractère parfait, car il ne reste
plus aucune place à la défaillance et à l’ébranlement.
La loyauté du
Prophète r et son honnêteté
Le Prophète r était connu au sein de son
peuple pour son honnêteté, sa loyauté, sa vertu, son esprit équilibré et sa
participation dans les affaires sociales. Allah informa dans le Coran que les
mécréants reconnaissaient son honnêteté, mais ils traitèrent son message de
mensonge par pur orgueil et par arrogance.
ﮉ ﮱ ﯓ ﯔ ﯕ ﯖ ﯗﯘ ﯙ ﯚ ﯛ ﯜ ﯝ ﯞ ﯟ ﯠ ﯡ ﮈ
( Nous savons pertinemment que leurs propos te chagrinent, ô Muhammad. Or, assurément, ils ne te croient pas menteur, mais ce sont plutôt les versets de Dieu, que les injustes renient.)[88]
Les mécréants savaient pertinemment que
Muhammad était honnête, mais ils traitèrent de mensonges ses paroles et ne
crurent pas en lui par peur de perdre leur pouvoir et leur rang social. En
effet, l’Islam place l’ensemble des gens au même niveau, l’arabe n’a pas plus
de mérite que le non-arabe, comme le blanc par rapport au noir, le maître par
rapport à l’esclave, sauf s’il se distingue par la piété et les bonnes œuvres.
Aboû Jahl, l’homme qui avait le plus
d’aversion pour le Prophète r rencontra Akhnass Ibn Charîk qui lui
dit : « Ô Aboû Al-Hakam ! Informe-moi au sujet de Muhammad,
est-il véridique ou menteur ? Sache qu’à cet endroit nul n’écoute nos
paroles parmi les habitants de
Ainsi, il traita de mensonge le Prophète
r par peur de perdre son autorité
sur les gens et son rang social. Ceci est tout aussi vrai pour les rabbins
parmi les juifs et pour les prêtres parmi les chrétiens, qui connaissaient le
Prophète r aussi bien qu’ils connaissaient
leurs enfants.[91]
Ils lisaient en effet dans leurs livres sa description r et savaient qu’il était le
dernier des Prophètes. Malgré tout, ils reniaient son message et rejetaient sa
prophétie par peur de perdre leurs privilèges et leurs rangs sociaux. Mais
surtout, ils trouvaient indigne que le dernier des Prophètes r fasse partie du peuple arabe et
non de leur peuple.
Les Arabes connaissaient le Prophète
pour sa loyauté jusqu’à l’avoir surnommé « le loyal ». Lorsque
Khadîja bint Khouwaylid, riche femme parmi les Mecquois, eut connaissance de sa
loyauté et de son noble caractère, elle lui proposa d’aller en grande Syrie
(Chêm) avec une partie de sa marchandise pour la vendre arrivé là-bas. Le
Prophète r accepta sa proposition. Elle
envoya avec lui Maysara, son servant, pour l’aider durant son voyage.
Lorsqu’ils revinrent tous les deux à
L’intelligence du
Prophète r
L’histoire qui suit prouve sa rigoureuse
déduction, même avant la révélation : Qouraych divergea sur l'identité de
la personne qui allait devoir poser la pierre noire à sa place, après qu’ils
aient reconstruit
La chasteté du
Prophète r
Avant la révélation, le Prophète r était chaste ; il n’était
point tenté par les plaisirs de cette vie et il n’entretenait avec les femmes
aucune relation hors mariage, alors que ce type de relations était très répandu
à l’époque antéislamique. Pourtant, il n’était pas non plus un moine refusant
toute relation avec les femmes, et se maria donc avec Khadîja, qu’Allah
l’agrée, alors qu’il avait vingt-cinq ans et elle quinze ans de plus que lui.
D’elle, il eut tous ses enfants, filles ou garçons, excepté son fils Ibrâhîm.
Le Prophète r et la
société
Le Prophète n’avait pas un esprit
solitaire et participait aux affaires de son peuple en trouvant des solutions à
ses problèmes et en s’informant de ses préoccupations. Il fut présent lors des
accords de « foudoûl » qui renfermaient les clauses
suivantes : soutenir l’opprimé et demander des comptes à l’oppresseur. Il
participa avec son peuple à la construction de
Par contre, il ne participait pas aux
adorations déviantes ni aux divertissements frivoles de son peuple. Il n’adora
jamais de statues, ni ne se prosterna devant elles. Jamais il ne mangea d’une
viande sacrifiée en l’honneur des statues, jamais il ne but d’alcool, comme
jamais il ne joua aux jeux de hasard. Il n’assista jamais aux soirées musicales
et dansantes, qui étaient pourtant très répandues à l’époque antéislamique.
Allah lui a rendu cela détestable et lui fit aimer le silence, le recueillement,
la réflexion et la méditation sur la vie, l’univers, les créatures et sur la
vision humaine du monde. En quelque sorte, il fut préparé par son Seigneur à la
prophétie, pour être apte à recevoir la révélation et transmettre le message
céleste.
La modération du
Prophète r et son juste-milieu
Après la révélation, le caractère du
Prophète r se perfectionna plus encore et
devint encore plus sublime. Ceci, grâce aux orientations de la révélation
céleste et aux principes du Coran. Pour cette raison, lorsqu’on demanda à son
épouse Aïcha, qu’Allah l’agrée, comment était le comportement du Prophète r, elle répondit : « Son comportement était le Coran. »[93]
La première caractéristique par laquelle
se distinguait le Prophète r était la modération, le juste-milieu et
savait concilier les aspirations spirituels et matérielles de l’homme. Ceci
selon la parole d’Allah :
ﮉ ﯨ ﯩ ﯪ ﯫ ﯬ ﯭﯮ ﯯ ﯰ ﯱ ﯲ ﯳﯴ ﮈ
( Et vise
à travers ce que Dieu t’a donné, la demeure dernière, sans oublier ta part dans
cette vie )[94]
Trois hommes vinrent questionner les
épouses du Prophète r au sujet de la description de son
adoration. Lorsqu’ils obtinrent la réponse, ils trouvèrent son adoration
insuffisante et dirent : « Comment pourrions-nous atteindre le degré
du Prophète r alors que ses péchés antérieurs
et futurs lui ont été pardonnés. » L’un d’entre eux dit : « Moi,
je jeûnerai tous les jours sans interruption. » Le second dit :
« Moi, je veillerai en prière toutes les nuits sans dormir. » Le
troisième dit : « Moi, je ne me marierai jamais. » Lorsque le
Prophète r en fut informé, il se mit en
colère et dit :
« Quant à moi, je jeûne et je mange, je
prie la nuit et je m’endors, et je m’unis avec les femmes par le mariage :
celui qui s’écarte de ma tradition (la sounna), ne fait point partie des miens. »[95]
Le Prophète r et ses
épouses
Quant au caractère du Prophète r en tant qu’époux, il se
distinguait par sa bienveillance, sa tendresse et sa douceur envers la femme.
Il comprenait profondément la nature et les sentiments féminins. Le Prophète r entretenait de bonnes relations
avec ses femmes : il était toujours
resplendissant, plaisantait avec elles et était remarquablement tendre. Il
faisait preuve envers elle de largesse financière lorsqu’il le pouvait. Il
riait avec elles, et, avant de dormir, discutait un moment avec elles pour les
réconforter. Il alla même jusqu’à faire la course avec Aïcha, qu’Allah l’agrée,
renforçant ainsi son amour. Elle dit : « Je fis la course avec le
messager d’Allah r et je le battis. Cela se produisit
avant ma prise de poids. Lorsque je pris du poids, nous refîmes une course
ensemble et il me battit puis me dit : « Cette
fois, j’ai pris ma revanche (de la première course perdue) ! »[96]
Contemplez cette situation où l’on
ressent l’effusion de tendresse, de douceur et de délicatesse. Aïcha, que Dieu
l’agrée, rapporte que le Prophète r lui dit : « Je
sais lorsque tu es en colère (contre moi) et lorsque tu es satisfaite (de moi). »
Elle dit : « Et comment sais-tu cela, ô Messager de
Dieu ? » Il répondit : « Lorsque tu es satisfaite, tu
dis : "Bien sûr, je jure par le Seigneur de Muhammad" et lorsque
tu es en colère, tu dis : "Non, je jure par le Seigneur
d’Abraham" » Elle acquiesça et dit : je jure par Allah, ô
Messager d’Allah, il n’y a que ton nom que je puisse esquiver (en état de
colère). »[97] Cela signifie que son
amour pour lui r est ancré à jamais dans son cœur et ne
se transformera jamais.
Le Prophète r et ses
enfants
Quant au comportement du Prophète r en tant que père, il se
distinguait par sa clémence et sa compassion. Il priait en portant Oumâmah, sa
petite-fille. Il la portait lorsqu’il se tenait debout et la posait lorsqu’il
se prosternait.[98]
Aussi, lorsqu’il se prosternait, Hassan et Houssein, ses deux petits-fils,
montaient sur son dos et il ne cessait d’être en prosternation jusqu’à qu’ils
aient pris leur part de distraction et pour ne pas les déranger dans leur
amusement.[99]
Lorsque son fils Ibrâhîm mourut, il
pleura et on lui dit : « Tu pleurs, ô Messager d’Allah ! Il
dit : « Oui, c’est une miséricorde. »
Ensuite, il dit :
« Les yeux versent leurs larmes, le cœur
est meurtri de tristesse, mais malgré cela, nous ne prononçons que ce qui plaît
à notre Seigneur. Certainement, nous sommes tristes de devoir te quitter, ô
Ibrâhîm ! »[100]
L’enseignement
du Prophète r
Quant au
comportement du Prophète r en tant
qu’enseignant et éducateur, il était inégalé. Comment ne pourrait-il pas
l’être, alors que lui-même a dit : « J’ai été envoyé en tant
qu’enseignant. »[101] Et il dit
également :
« Allah ne m’a point envoyé
aux gens pour leur rendre la vie difficile ou pour souhaiter leur perte ;
Allah m’a plutôt envoyé en tant qu’enseignant et pour rendre aux gens la vie
facile. »[102]
Parmi les exemples de sa douceur lors de
son enseignement, ce que rapporte Anas Ibn Mâlik t où il dit : « Nous étions en compagnie du Prophète r, lorsque pénétra
un bédouin qui se mit à uriner dans la mosquée. Les compagnons se dirigèrent
vers lui en disant : « Arrête ! Arrête ! » Le Prophète
r dit : « Laissez-le et ne l’empêchez pas. » [C'est-à-dire laissez-le finir ses besoins et ne
l'interrompez pas en plein dans son action, cela pourrait lui nuire.]
Ensuite,
le Prophète r le fit venir et lui dit :
« Il n’est
pas convenable de faire, dans les mosquées, ce genre d’actions comme uriner ou
répandre toute autre impureté. Les mosquées ont au contraire été érigées pour
évoquer Allah U, pour prier et pour lire le Coran. »
Le
Prophète r demanda ensuite à un compagnon de ramener un seau d’eau et le
versa sur l’urine.[103]
Souvent,
le Prophète r prescrivait ses orientations de manière indirecte, de sorte qu’il
ne désignait pas le fautif directement, mais disait : « Qu’ont les gens à commettre ceci et cela ?[104] De cette façon, il respectait le fautif et ne compromettait pas
sa réputation face aux gens en dévoilant ses péchés. Car dans ces conditions,
la personne est plus à même d’accepter un conseil et de rectifier sa faute sans
la réitérer.
La justice du
Prophète r
Quant
au comportement du Prophète r en tant que gouvernant et juge, il se distinguait à la perfection
par son équité. Le Prophète r jeta les bases de l’équité, qui
garantissent à chaque membre de la société d’être jugé selon des lois solides,
justes et inébranlables. Nos désirs ou notre colère n’ont aucune emprise sur
elles. Elles ne peuvent être changées selon le lien de parenté ou le lignage,
la richesse ou la pauvreté, la puissance ou la faiblesse. Ces lois suivent leur
chemin et emploient le même poids et la même mesure pour tout le monde. Le
Prophète r dit :
« Ceux d’antan ont
péri, car ils renonçaient à punir le noble lorsqu’il volait, tandis qu’ils
s’empressaient de sanctionner le misérable s’il volait. Je jure par celui qui
détient l’âme de Muhammad entre ses mains, si Fatima, fille de Muhammad,
s’avérait être une voleuse, je lui couperais moi-même sa main ! »[105]
C’est donc avec beaucoup de puissance et
de rigueur que le Prophète r statua sur la question de l’application
des lois. En Islam, il n’y a pas ni favoritisme, ni corruption, ni
complaisance. La justice doit être appliquée à l’ensemble de la communauté et
doit être acceptée par tous en tant que telle.
Le commandement du
Prophète r
Quant au comportement du Prophète r en tant que chef de l'armée, il
se distinguait par sa minutie dans la préparation de l’unité militaire. Il
élaborait sa stratégie militaire, prenait conseil de ses compagnons et de
ses généraux, et tirait avantage de leur expérience. Pourtant, il n’avait
recours à la guerre qu’en cas de force majeure, comme le dit si bien le
proverbe : « aux grands maux, les grands remèdes. »
Malgré tout, les guerres et les
batailles du Prophète r suivaient une ligne de conduite
précise. Cette ligne de conduite est à l’opposé des guerres barbares, qui ne
renferment aucun but si ce n’est montrer sa force et détruire les
infrastructures humaines. Quant au Prophète r, il interdisait de détruire
toute construction, de brûler les palmeraies et les forêts, de massacrer le
bétail, etc. Anas Ibn Mâlik t rapporte que le Prophète r a dit :
« Partez au nom d’Allah, en vue d’Allah et en
suivant la religion du Messager d’Allah. Ne tuez point le faible vieillard, ni
les petits enfants, ni les femmes, et ne vous appropriez pas le butin en le
dissimulant, mais rassemblez-le. Soyez conciliants et bienfaisants, car Allah
aime les bienfaisants. »[106]
Le Prophète r, en passant, vit une femme qui
fut tuée pendant une bataille. Il se tint debout près d’elle et dit : « Cette femme n’avait pas à être tuée. »
Puis, il regarda dans les yeux de ses compagnons et dit à l’un d’eux :
« Rejoins
Khâlid Ibn Al-Walîd (le commandant de l’armée) et ordonne-lui avec insistance
qu’on ne doit pas tuer d’enfants, ni de travailleurs, ni de femmes. »[107]
L’adoration du
Prophète r
Quant
au comportement du Prophète r en tant qu’adorateur d’Allah, il se distinguait par une adoration
parfaite, par une évocation de Dieu incessante, et par une reconnaissance et
des éloges envers Dieu inégalées. Il veillait la nuit en prière jusqu’à ce que
ses pieds se fendillent. Ses compagnons, le voyant dans cet
état, lui dirent : « Ô Messager d’Allah ! Tu veilles en prière
alors qu’Allah t’a pardonné tes péchés passés et futurs. » Le Prophète r
répondit : « Ne dois-je pas être un
serviteur reconnaissant ! »[108]
Lorsqu’une
chose le préoccupait, il se réfugiait dans la prière et disait : « Bilâl !
Appelle à la prière et apaise-nous [par elle]. »[109]
Bilâl était celui qui appelait à la prière au temps
du Prophète r.
Les fruits de ce
comportement exemplaire
Quant au
comportement du Prophète r en
tant que prêcheur, il se distingue [au début
du 21ème siècle] par une communauté de
plus d’un milliard trois cents millions d’adeptes qui sont fiers d’être liés à
cette religion et à son Prophète. Cela montre que le comportement prophétique
concernant le prêche était remarquable. Ceci d’autant plus que l’on sait
comment le Prophète r a fait preuve de patience face aux tribus arabes,
malgré avoir subi, de leur part, humiliation,
douleurs, exil, rejet et menaces de mort. Il n’invoqua pas contre eux et ne se vengea pas lorsqu’il vainquit et eut l’occasion
de tous les tuer, mais il fit preuve d’une grande clémence par espoir qu’ils
acceptent les principes de l’Islam. Toufeyl Ibn Amr
Ad-Dawsy vint voir le Prophète r et lui dit :
« Ô Messager d’Allah ! La tribu de Daws a désobéi et ne veut
nullement accepter l’Islam. Invoque donc contre elle. » Le Prophète r se tint face
à la qibla (direction de
ﮉ ﮐ ﮑ ﮒ ﮓ ﮔ ﮕ ﮈ
(Et nous ne t’avons envoyé que
comme miséricorde pour l’univers )[111]
Fin
Sommaire
L’aspect extérieur du Prophète r
La noblesse du Prophète r
et son éloquence
La loyauté du Prophète r
et son honnêteté
La modération du Prophète r
et son juste-milieu
Les fruits de ce comportement exemplaire
Sixième livre
99 hadiths du
Prophète Muhammad r
99 حديثا من أحاديث النبي r
P
Au nom d’Allah,
l’infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux
Avant-propos
L |
a louange est à Allah et que le
salut et la bénédiction soient sur son serviteur, l’élu et le Prophète choisi
qu’Il a choisi…
Ceci est un recueil de paroles du Prophète r. Elles traitent de plusieurs
sujets du quotidien. Ces paroles choisies démontrent l’universalité de l’islam
qui convient en toute période, en tout lieu et pour toute personne. C’est la
seule religion qui assouvit les besoins vitaux humains, qu’ils soient
psychologiques, psychiques, matériels ou spirituels. Amis lecteurs, vous serez
sans doute étonnés de savoir, que les hadiths que nous allons citer, ne sont
qu’une quantité infime à l’égard de tous les hadiths rapportés du Prophète r. Les rapporteurs de confiance
ont, en effet, rassemblé des dizaines de milliers de hadiths authentiques qui
ont pour sujet la croyance, les adorations, les relations sociales, le
comportement, la politique, les pactes, les accords de paix, la guerre, le
commandement, l’administration, la médecine, le monde invisible, etc.
Le Prophète
r n’est mort qu’après nous avoir
informés des choses qui se sont déroulées et des choses qui se dérouleront
jusqu’au jour de
La foi
1) Le Messager d’Allah r a dit : « La foi est
de croire en Allah, ses anges, ses livres, ses messagers, au jour dernier et au
destin qu’il soit en ta faveur ou non. » Rapporté par Mouslim.
2) Le Messager d’Allah r a dit : « La foi se
décompose en soixante-dix branches et quelques. La meilleure branche est de
dire « il n’y a pas de divinité digne d’être adorée si ce n’est
Allah » et la dernière branche est de ramasser tout ce qui peut faire
obstacle sur un chemin ; et la pudeur est une des branches de la
foi. » Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
3) Le Messager d’Allah r a dit : « Quiconque
dit : j’accepte Allah comme Seigneur, l’Islam comme religion et Muhammad
comme prophète, le paradis lui sera obligatoirement attribué. » Rapporté
par Aboû Dawoûd et authentifié par Albâny.
L’Islam
4) Le Messager d’Allah r a dit : « L’islam
consiste à témoigner qu’il n’y a pas de divinité digne d’être adorée si ce
n’est Allah et que Muhammad est le Messager d’Allah, d’accomplir la prière, de
verser l’aumône, de jeûner ramadan et d’effectuer le pèlerinage à la maison
sacrée si on en a la possibilité. » Rapporté par Mouslim.
5) Le Messager d’Allah r a dit : « Le musulman
est celui qui ne porte pas atteinte aux musulmans avec sa langue et sa main. Le
croyant est celui auquel les gens font confiance à l’égard de leurs personnes
et leurs biens. » Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
Le destin
6) Le Messager d’Allah r a dit : « Œuvrez ! Car on facilitera à chacun la voie pour laquelle il a été
créé. » Rapporté par Tirmidhy et authentifié par Albâny.
7) Le Messager d’Allah r a dit : « La
recherche de la subsistance alors qu’elle est lui déjà prédestinée occupe plus
la personne que la recherche d’une bonne vie (en appliquant les bonnes
œuvres). » Rapporté par Tabarâny et authentifié par Albâny.
8) Le Messager d’Allah r a dit : « Autant il
est impossible de cueillir du raisin d’une plante épineuse, autant les pervers
n’accéderont pas aux demeures des vertueux dans l’au-delà. Empruntez le chemin
que vous désirez, mais (sachez que) n’importe quel chemin emprunté vous mènera
chez ceux que vous avez suivis ». Rapporté par ibn ‘Assâkir et authentifié
par Albâny.
9) Le Messager d’Allah r a dit : « Peu s'en
faut que les gens s’interrogent entre eux jusqu’à ce que l’un d’eux
s’écrie : Allah a créé les créatures, mais qui a créé Allah ? S’ils
disent cela, dites donc : Allah est unique, il est le seul à être imploré
pour ce que nous désirons, il n’a jamais engendré, ni n’a été engendré et nul
ne lui est égal. Puis, qu’il crachouille trois fois à sa gauche et qu’il
demande protection contre le diable. » Rapporté par Aboû Dawoûd et
authentifié par Albâny.
La prophétie
10)Le
Messager d’Allah r a dit : « Les prophètes sont
frères d’un même père, leurs mères sont différentes, mais leur religion est
une. » Rapporté par Boukhâry.
11) Le Messager d’Allah r a dit : « Nous les
prophètes, nos yeux s’endorment, mais pas nos cœurs. » Rapporté par Ibn
Saad et authentifié par Albâny.
La science
12)Le
Messager d’Allah r a dit : « Allah ne m’a point
envoyé aux gens pour leur rendre la vie difficile ou pour souhaiter leur
perte ; Allah m’a plutôt envoyé en tant qu’enseignant et pour rendre la
vie facile aux gens. » Rapporté par Mouslim.
13)
Le Messager d’Allah r a dit : « Celui qui emprunte
un chemin menant à l’apprentissage d’une science, Allah lui facilite l’accès au
paradis. » Rapporté par Ibn Mâjah et authentifié par Albâny.
14)Le
Messager d’Allah r a dit : « Enseignez,
facilitez et ne compliquez pas les choses ! Annoncez la bonne nouvelle et
ne faites pas fuir les gens et si l’un d’entre vous se met en colère qu’il se
taise. » Rapporté par Al-Hâkim et authentifié par Albâny.
15)Le
Messager d’Allah r a dit : « La supériorité
entre le savant et le dévot, est come celle de la pleine lune sur le reste des
astres. » Rapporté par Aboû Dawoûd et authentifié par Albâny.
La pratique
16)Le
Messager d’Allah r a dit : « Le savant qui
enseigne le bien aux gens et ne le met pas en pratique, est semblable à la
torche qui éclaire en se brûlant. » Rapporté par Tabarâny et authentifié
par Albâny.
17)Le
Messager d’Allah r a dit : « Allah aime,
lorsqu’une personne effectue une chose, qu’elle le fasse avec soin. »
Rapporté par ‘Alâ’ et considéré comme bon par Albâny.
La nature humaine
18)Le
Messager d’Allah r a dit : « Il y a des gens qui
ouvrent les portes du bien et ferment l’accès au mal, et il y en a qui ouvrent
les portes du mal et ferment l’accès au bien. Bonheur à celui à qui Allah donna
les clefs des portes du bien et malheur à celui à qui il donna les clefs des
portes du mal. » Rapporté par Ibn Mâjah et considéré comme bon par Albâny.
19)Le
Messager d’Allah r a dit : « Souhaitez-vous
savoir qui d’entre vous est le meilleur et qui est le pire ? Le meilleur
d’entre vous est celui en qui nous espérons le bien et de qui nous ne redoutons
pas le mal et le pire d’entre vous est celui en qui nous n’espérons pas le
bien et de qui nous redoutons le mal. » Rapporté par Tirmidhy et
authentifié par Albâny.
L’équité et l’égalité
20)
Le Messager d’Allah r a dit : « Allah ne
regarde pas votre aspect, mais il regarde ce que renferme votre cœur et ce que
vous accomplissez. » Rapporté par Mouslim.
21) Le Messager d’Allah r a dit : « Celui dont
les œuvres ne sont pas complètes ne pourra pas faire appel à la noblesse de sa
famille pour les compléter. » Rapporté par Mouslim.
22)
Le
Messager d’Allah r a dit : « Ô vous les
gens ! Votre Seigneur est unique et votre père est unique ; vous
descendez tous d’Adam et Adam provient de
23)
Le
Messager d’Allah r a dit : « Ceux d’antan ont
péri, car ils renonçaient à punir le noble lorsqu’il volait, tandis qu’ils
s’empressaient de sanctionner le misérable, s’il volait. Je jure par celui qui
détient l’âme de Muhammad entre ses mains, si Fatima, fille de Muhammad,
s’avérait être une voleuse, je lui couperais moi-même sa main ! »
Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
Le
respect des pactes et des accords
24)
Le
Messager d’Allah r a dit : « Celui qui tue une
personne qui a conclu un pacte avec les musulmans (Mou’âhad) ne sentira
pas l’odeur du paradis, alors que son odeur est sentie d’une distance
équivalente à quarante années. » Rapporté par Boukhâry.
25)
Le
Messager d’Allah r a dit : « Nul n’aura vraiment
la foi s’il n’est pas digne de confiance, et nul n’aura vraiment la religion
s’il ne respecte pas les pactes. » Rapporté par Bayhaqy et authentifié par
Boukhâry.
26)
Le
Messager d’Allah r a dit : « Les signes
révélateurs de l’hypocrite sont au nombre de trois : il ment lorsqu’il
parle, ne respecte pas sa promesse lorsqu’il la donne et trahit lorsqu’on lui
fait confiance. Ceci, même s’il accomplit la prière, verse l’aumône et prétend
être musulman. » Rapporté par Mouslim.
27)
Le Messager d’Allah r a dit : « Que
n’importe quelle personne qui promet la protection à une autre personne puis la
tue, sache que je la désavoue, même si la victime est mécréant. » Rapporté
par Ibn Mâjah et Ibn Hibbân et authentifié par Albâny.
28)
Le
Messager d’Allah r a dit : « Je plaiderai
moi-même le jour de la résurrection contre celui qui opprime une personne qui a
conclue un pacte (avec les musulmans), le dénigre, le contraint à faire ce qui
est au-delà de ses capacités ou lui prend une chose sans son accord. »
Rapporté par Abou Dawoud et authentifié par Albany.
Les
relations amicales et de voisinage
29)
Le
Messager d’Allah r a dit : « Il n’est pas deux
hommes qui s’aiment en vue d’Allah, sans qu’Allah U n’aime plus celui dont l’amour
envers son compagnon est plus intense. » Rapporté par At-Tabarâny et
authentifié par Albâny.
30)
Le Messager d’Allah r a dit : « Les
meilleurs amis auprès d’Allah sont ceux qui se comportent le mieux avec leurs
amis, et les meilleurs voisins auprès d’Allah sont ceux qui se comportent le
mieux avec leurs voisins. » Rapporté par Tirmidhy et authentifié par
Albâny.
31)Le
Messager d’Allah r a dit : « N’aura pas vraiment
la foi celui qui s’endort le ventre rassasié alors que près de chez lui son
voisin est affamé. » Rapporté par Hâkim et authentifié par Albâny.
32)
Le
Messager d’Allah r a dit : « Nul
d’entre vous ne sera véritablement croyant tant qu’il ne désire pas pour son
frère ce qu’il désire pour lui-même. » Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
33)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « La personne sera (au paradis ou en Enfer) avec ceux qu’elle
aime. » Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
Les actes interdits
34)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Évitez les sept choses qui mènent à la perdition. » Ils
dirent : « Ô Messager d’Allah ! Quelles sont-elles ? il
répondit : « Donner un associé à Allah, (pratiquer ou approuver) la
sorcellerie, tuer illégalement une vie qu’Allah a rendue sacrée, s'adonner à
l'usure s’accaparer injustement les biens de l’orphelin, déserter le champ de
bataille et accuser injustement (de fornication) les croyantes vertueuses
insouciantes. » Rapporté par Boukhâry.
35)
Le Messager d’Allah r a
dit : « Celui qui consulte un devin, un voyant ou un sorcier et ajoute foi
en ce qu’il dit, aura assurément mécru au message de Muhammad. » Rapporté
par Tirmidhy et Abou Dâwoud et authentifié par Albâny.
Le repentir et l’infinie miséricorde d’Allah
36)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Tous les fils d’Adam sont fautifs et les meilleurs des
fautifs sont ceux qui se repentent. » Rapporté par Tirmidhy et considéré
comme bon par Albâny.
37)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Si vous commettiez des fautes de manière excessive, puis vous
demandiez pardon à Allah, Allah vous pardonnerait. » Rapporté par Ibn
Mâjah et authentifié par Albâny.
La prière
38)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « On a rendu la prière agréable à mes yeux. » Rapporté par
Tabarâny et Nassâï et authentifié par Albâny.
39)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Nul ne fait de bonnes actions aussi valeureuses que prier,
réconcilier les gens et avoir un bon comportement. » Authentifié par
Albâny dans As-silssilah As-sahîhah.
40)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « La prière est la première chose sur laquelle la personne sera
jugée. Si elle s’avère bonne, la personne a réussi et sera bienheureuse, et si
elle s’avère mauvaise, elle a échoué et sera malheureuse. » Rapporté par
Tirmidhy et Nassâï et authentifié par Albâny.
L’aumône
obligatoire et volontaire
41)Le
Messager d’Allah r a
dit : « Celui qui ne verse pas l’aumône obligatoire (zakât)
est en enfer. » Rapporté par Tabarâny et authentifié par Albâny.
42)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Donnez ne serait-ce qu’une datte en aumône, car elle soulage
l’affamé et efface les fautes comme l’eau éteindrait le feu. » Rapporté
par Ibn Moubârak et authentifié par Albâny.
43)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Protégez-vous de l’enfer, ne serait-ce qu’avec la moitié d’une
datte donnée par charité. » Rapporté par Nassâï et authentifié par Albâny.
Subvenir aux besoins de son épouse et de ses
enfants
44)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Commence par t’occuper de tes proches. » Rapporté par
Aboû Dawoûd et Tirmidhy et authentifié par Albany. »
45)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « L’homme est récompensé en donnant à boire à sa femme. »
Rapporté par Tabarâny et authentifié par Albâny.
46)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Le meilleur argent est celui qui est dépensé par l’homme pour
sa famille. » rapporté par Mouslim.
Le jeûne
47)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Je te conseille le jeûne, car il n’y a rien en
comparaison. » rapporté par Tabarâny et authentifié par Albâny.
48)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Celui dont la vie prend fin durant une journée pendant
laquelle il jeûne rentrera au paradis. » Rapporté par Bazzâr et
authentifié par Albâny.
Le pèlerinage
49)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Celui qui accomplit le pèlerinage à la maison sacrée sans
avoir de rapport sexuel (et tout ce qui y mène) et sans tomber dans la
perversité, le nombre de ses péchés sera identique au nombre de péchés qu’il
avait le jour où sa mère l’a enfanté. » Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
50)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Le pèlerinage pur de tout péché n’a d’autre récompense que le
Paradis ». Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
Le mariage
51)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Ô vous les jeunes ! Que celui qui est en mesure de se marier
parmi vous le fasse ! C’est mieux pour le regard et plus chaste pour les
parties génitales. Que celui qui ne peut se marier jeûne alors, car le jeûne
lui sera un bouclier. ». Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
52)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Quatre choses contribuent au bonheur : une femme pieuse,
un vaste logement, un voisin vertueux et une monture satisfaisante ; et
quatre choses participent au malheur : un mauvais voisin, une mauvaise
femme, une mauvaise monture et un logement étroit. » Authentifié par
Albâny dans Sahîh Aljâmi’.
53)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « On demande la main d’une femme pour quatre raisons : ses
biens, sa noblesse, sa beauté et son degré de religion. Choisis celle qui est
pieuse, tu seras gagnant ! » Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
La relation avec les femmes
54)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Le meilleur d’entre vous est celui qui est le meilleur avec
les femmes. » Rapporté par Hâkim et authentifié par Albâny.
55)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Veuillez du bien aux femmes. » Rapporté par Boukhâry et
Mouslim.
56)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Les femmes sont les consœurs des hommes. » Rapporté par
Tirmidhy et authentifié par Albâny.
57)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Celui qui a deux femmes et ne fait pas preuve de justice
entre elles viendra le jour de la résurrection, son corps penché sur le
côté. » Rapporté par Tirmidhy et authentifié par Albâny.
58)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Le jour de la résurrection, parmi les personnes dont la
situation sera des plus mauvaises auprès d’Allah, il y aura l’homme qui prend
plaisir avec sa femme et la femme qui prend plaisir avec lui pour ensuite
divulguer leur intimité (aux autres). » Rapporté par Mouslim.
59)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Ne frappez pas les femmes. » Rapporté par Abou Dawoûd et
Nassâï et authentifié par Albâny.
Le divorce
60)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Le croyant ne doit pas détester sa femme, car si un
comportement en elle lui déplaît, un autre lui plaira. » Rapporté par
Mouslim.
61)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Veuillez du bien aux femmes. Elles ont été créées d’une côte
et la côte la plus tordue est celle de la partie supérieure. Si tu cherchais à
la redresser, tu la briserais, mais si tu la laissais ainsi, elle resterait
tordue, je vous enjoins donc d’être bons avec les femmes. » Rapporté par Boukhâry
et Mouslim. On trouve dans une autre version rapportée par Hâkim :
« Les femmes ont été créées d’une côte, si tu cherchais à la redresser, tu
la briserais, conduis-toi bien avec elle et vous pourrez vivre ensemble. »
On trouve dans une autre version « divorcer revient à la briser. »
Rapporté par Mouslim.
62)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Iblîs dépose son trône sur l’eau, puis envoie ses troupes.
Celui qu’il aime le plus est celui dont les œuvres dévastatrices sont les plus
importantes. Lorsque l’un d’eux vient à lui et lui dit : j’ai fait ceci et
cela. Le diable lui rétorque : tu n’as absolument rien fait. Par contre
lorsque vient l’un d’entre eux et lui dit : je n’ai quitté cet homme que
lorsqu’il divorça de son épouse. Dès lors, Iblîs le rapproche de lui et lui
dit : très bien, tu es un brave homme ! Ensuite il le prend dans ses
bras. » Rapporté par Mouslim.
Les bonnes manières de manger et de boire
63)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « La nourriture d’un seul suffit à deux, celle de deux suffit à
quatre et celle de quatre suffit à huit personnes. » Rapporté par Mouslim.
64)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « L’humain n’a point rempli un contenant plus mauvais que son
ventre. Des petites bouchées de nourriture suffisent à l’homme pour pouvoir
survivre. Mais si vous êtes incapables d’agir ainsi, alors réservez un tiers
pour la nourriture, un autre pour la boisson et le dernier tiers pour la
respiration. Rapporté par Ibn Mâjah et authentifié par Albâny.
65)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Les rassasiés dans cette vie sont les affamés dans
l'au-delà. » Rapporté par Tabarâny et authentifié par Albâny
Le commandement
66)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Celui à qui on a chargé de commander les affaires des
musulmans puis abuse d’eux par la tromperie, est en enfer. Rapporté par
Tabarâny et authenfié par Albâny.
67)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Celui à qui on a donné la charge de commander les gens et qui
ensuite ferme sa porte aux pauvres, aux opprimés et à ceux dans le besoin,
Allah le Très-Haut lui fermera la porte de sa miséricorde quand il sera dans le
besoin et la misère à l’instant (le jour de la résurrection) où il en aura le
plus besoin. » Rapporté par Ahmad (Cf. Michkât Almassâbîh)
68)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Maudit soit le corrupteur et le corrompu. » Rapporté par
Aboû Dawoûd et Tirmidhy et authentifié par Albâny.
69)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « L’injustice se transformera en ténèbres le jour de la
résurrection. » Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
70)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Dis la vérité quand bien même elle serait amère. »
Rapporté par Ahmad et Ibn Hibbâne et authentifié par Albâny.
71)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Assiste ton frère qu’il soit oppresseur ou
opprimé ! » Un homme s’exclama : « Je comprends qu’on
puisse assister l’opprimé, mais comment s’y prendre avec
l’oppresseur ? » Le Prophète répondit r :
« Empêche son oppression et de cette façon tu l’assisteras. » Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
Bien
traiter les animaux
72)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Une femme fut châtiée (en enfer) à cause d’une chatte, car
elle l’enferma jusqu’à la mort en ne l’ayant point nourrie ni abreuvée et sans
l’avoir autorisée à sortir pour qu’elle puisse manger les petites bêtes et
autres insectes de la terre. » Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
73)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Il n’y a point un moineau ou un animal plus gros, que l’homme
ne tue sans excuse, sans qu’Allah ne lui demande des comptes le jour de la
résurrection au sujet de ce qu’il a tué. » Rapporté par Nassâï et
authentifié par Albâny.
74)
Le
Prophète entra dans le jardin d’un homme où se trouvait un chameau. Ce dernier,
après avoir aperçu le Prophète r,
vint à lui. Soudain, il se mit à pleurer. Le Prophète r
sécha ses larmes et le chameau cessa de pleurer. Ensuite, le Prophète appela le
propriétaire de la bête et lui dit : « Ne crains-tu pas Allah au
sujet de cette bête qu’Allah t’a attribuée ?! Cette bête s’est, en effet,
plainte de toi, car tu l’affames et tu lui imposes un travail qu’elle ne peut
supporter. » Rapporté par Aboû Dawoûd et authentifié par Albâny.
Le comportement pendant la guerre
75)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Partez au nom d’Allah et en vue d’Allah et en suivant la
religion du Messager d’Allah. Ne tuez point de faibles vieillards, ni
d’enfants, ni de femmes, et ne vous appropriez pas le butin en le dissimulant
mais rassemblez-le. Soyez conciliants et bienfaisants, car Allah aime les
bienfaisants. » Rapporté par Aboû Dawoûd.
76)
Le
Prophète r
en passant vit une femme qui fut tuée pendant une bataille. Il se tint debout
près d’elle et dit : « Celle-là n’avait pas à être tuée. » Puis,
il regarda dans les yeux de ses compagnons et dit à l’un d’eux :
« Rejoins Khâlid Ibn Al-Walîd (le commandant de l’armée) et ordonne-lui
fermement de ne pas tuer d’enfants, ni de travailleurs et ni de femmes. »
Rapporté par Aboû Dawoûd et authentifié par Albâny.
77)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Ne souhaitez pas rencontrer l’ennemi et demandez à Allah le salut,
mais si vous le rencontrez, patientez ! » Rapporté par Aboû Dawoûd et authentifié par
Albâny.
78)
Le
Prophète r a
interdit la torture. Rapporté par Tabarâny d’après Ibn Omar t
et Al-Moughîra t,
et authentifié par Albâny.
Le bon comportement
79)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « J’ai été envoyé pour parachever les bons
comportements. » Authentifié par Albâny dans Assilsila assahîha.
80)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « On ne fera pas miséricorde à celui qui n’est pas
miséricordieux. » Rapporté par Aboû Dawoud et Tirmidhy et authentifié par
Albâny.
81)Le
Messager d’Allah r a
dit : « Celui qui est facile à vivre, calme et doux, Allah lui
interdit l’entrée en enfer. » Rapporté par Baihaqy et authentifié par
Albâny.
82)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Le bon comportement est la meilleure chose qui ait été donnée
aux gens. » Rapporté par Nassâï et authentifié par Albâny.
83)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Garantissez-moi six choses de votre part et je vous garantis
le paradis : soyez véridiques lorsque vous parlez, ne manquez pas à vos
promesses lorsque vous promettez, ne trahissez pas lorsqu’on vous fait
confiance, préservez votre sexe de tout rapport interdit, baissez les regards
et ne combattez pas (sans ordre préalable). » Rapporté par Ahmad et
considéré comme bon par Albâny.
84)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Délaisse ce sur quoi tu as des doutes (quant à son caractère
licite ou illicite en Islam) pour ce sur quoi tu n’as pas de doute. » Rapporté
par Nassâï et Tirmidhy et authentifié par Albâny.
85)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Doucement Aïcha ! Fais preuve de douceur, évite toute
violence, et ne tiens pas de propos déplacés. » Rapporté par Boukhâry et
Mouslim.
86)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « La prudence provient d’Allah et la précipitation provient du
diable. » Rapporté par Aboû Ya’lâ et considéré comme bon par Albâny.
87)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Allah m’a commandé de vous enjoindre la modestie afin que
personne ne se prétende supérieur aux autres ni ne les traite
injustement. » Rapporté par Mouslim.
88)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Celui qui ne remercie pas les gens ne remercie pas
Allah. » Rapporté par Tirmidhy et authentifié par Albâny.
89)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Allah est généreux et aime la générosité, comme il aime
l’attitude noble et répugne les vils comportements. » Rapporté par
Tabarâny et authentifié par Albâny.
90)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Les croyants entre eux sont tels un édifice dont les éléments
se consolident les uns les autres. » Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
91)Le
Messager d’Allah r a
dit : « Le musulman est le frère du musulman ; il ne doit pas le
tromper ni le trahir. Tout ce qui appartient au musulman est sacré pour le
musulman : son honneur, ses biens et son sang. La crainte d’Allah se
trouve ici (il dit ceci en indiquant son cœur). Le seul fait de mépriser son
frère musulman suffit pour que la personne sombre dans le mal. » Rapporté
par Mouslim.
92)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Prenez garde aux suspicions non fondées, car ce sont les
paroles qui induisent le plus en erreur. Ne vous espionnez pas, ne vous épiez
pas, ne vous enviez pas, ne vous haïssez pas, ne vous dédaignez pas en vous
fuyant, mais soyez plutôt, ô adorateurs d’Allah, tous frères. » Rapporté
par Boukhâry.
93)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « La religion, c’est la sincérité. » Rapporté par Boukhâry
et Mouslim.
94)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Il m’a été interdit d’exhiber ma nudité. » Rapporté par
Tayâlissy et authentifié par Albâny.
95)
Un
homme demanda au prophète r :
« Donne-moi un conseil. » Il lui répondit : « Ne te mets
pas en colère. » L’homme revint à la charge plusieurs fois et le Prophète
lui répétait : « Ne te mets pas en colère. » Rapporté par
Boukhâry.
La médecine
96)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Allah ne fit descendre aucune maladie sans lui assigner son
remède. » Rapporté par Boukhâry.
97)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Celui qui possède des chameaux malades ne doit pas les mener
chez celui dont les chameaux sont en bonne santé. » Rapporté par Boukhâry.
98)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Si on vous informe que la peste a touché une contrée, n’y
pénétrez pas. Et si l’épidémie de peste apparaît dans la contrée où vous vous
trouvez, ne la quittez pas. »[112]
Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
99)
Le
Messager d’Allah r a
dit : « Le meilleur remède avec lequel vous vous soignez est certes
la saignée. » Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
Fin
Sommaire
Le respect
des pactes et des accords
Les
relations amicales et de voisinage
Le repentir
et l’infinie miséricorde d’Allah
L’aumône
obligatoire et volontaire
Subvenir aux
besoins de son épouse et de ses enfants
Les bonnes
manières de manger et de boire
Le
comportement pendant la guerre
[1] (Al-Qalam, v.4)
[2] (Ali-‘Imrâne, v.159)
[3] (Al-Anbiyâ’,
v.107)
[4] Rapporté par Mouslim.
[5] Tiré de « L’exégèse du
noble Coran » (4/516)
[6] C.-à-d. qu'il ne criait point
ni hurlait dans les marchés pendant les transactions.
[7] Thomas Carlyle (1795 – 1881) est un écrivain, satiriste et historien écossais, dont
le travail eut une très forte influence durant l'époque victorienne. Il entretint une
correspondance avec Goethe (1749 – 1832), qui, lui non plus, ne manquait jamais
une occasion d'exprimer sa profonde attirance pour la religion de Muhammad et
dont la conversion à l'Islam est d'ailleurs plus que probable. Gilles Kervenn.
[8]
Thomas Carlyle, “Heroes, Hero Worship, and the Heroic in History”, Londres, p
50-51.
[9] Rapporté par Mouslim.
[10] Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
[11] Rapporté par Aboû Dawoud et Tirmidhy et
authentifié par Albâny.
[12] Rapporté par Mouslim.
[13] Rapporté par Nassâi et authentifié par
Albâny.
[14] Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
[15]Rapporté par
Boukhâry et Mouslim.
[16]Rapporté par
Ibn Mâjah et authentifié par Albâny.
[17]Rapporté par
Boukhâry sans chaîne de transmission, Mouslim, Ahmad et Abou Dawoûd et
authentifié par Albâny.
[18] Rapporté par Boukhâry
et Mouslim.
[19] Cela signifie qu’ils ne doivent
pas faire en sorte qu’il s’arrête d’uriner, car cela pourrait lui causer du
mal, donc laissez-le jusqu’à ce qu’il puisse terminer d’évacuer son urine.
[20] Rapporté par Boukhâry et
Mouslim.
[21] Celui qui fait cela doit, d’après les
prescriptions islamiques, affranchir un esclave, s'il n'en a pas les moyens, il
devra jeûner deux mois consécutifs, de l’aube jusqu’au coucher du soleil, et
s'il en est incapable, il devra nourrir soixante pauvres en une seule fois.
[22] Rapporté par Boukhâry
et Mouslim.
[23] Rapporté par Boukhâry et
Mouslim.
[24] Rapporté par Nassâï et authentifié par
Albâny.
[25]Rapporté par Mouslim.
[26] Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
[27] Ceci eut lieu
lors de son retour de Taif (ville à 70km environ de
[28]Une
des réponses que le Prophète r reçut d'un des notables de Taif fut notamment celle-ci :
« Allah n'a trouvé que toi (comme prophète) ? »… Gilles Kervenn.
[29] Cela signifie : si tu me
l'ordonnes, j’écraserai les polythéistes de Taif entre les deux montagnes qui
entourent
[30] Rapporté par Boukhâry.
[31] (Les Prophètes, v.107)
[32] Cela signifie un jour de tuerie et de
vengeance.
[33] Rapporté par Dârimy. Voir « Fath Al-Bâry » et « Moukhtassar
As-Sîra » de Mouhamad Soulaymân Tamîmy.
[34] Rapporté par Al-Hâkim
et authentifié par Albâny.
[35] (Les abeilles, v58-59)
[36] Rapporté par Nassaï et authentifié par
Albâny.
[37] Rapporté par Ahmad, Abou Dawoûd et
Tirmidhy et authentifié par Albâny.
[38] (Les coalisés, v.35)
[39] (Celui qui pardonne, v.40)
[40] (La consultation, v.49-50)
[41] Rapporté par Mouslim.
[42] Rapporté par Tirmidhy et authentifié
par Albâny.
[43] Rapporté par Ibn Mâjah et authentifié
par Albâny.
[44] Rapporté par Mouslim.
[45] Rapporté par Ahmad et
Aboû Dawoûd et authentifié par Albâny.
[46] Rapporté par Mouslim.
[47] Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
[48] Rapporté par
Ibn Hibâne et authentifié par Albâny.
[49] Rapporté par Boukhâry
et Mouslim.
[50] Rapporté par Mouslim.
[51] Rapporté par Ahmad et considéré comme
bon par Albâny.
[52] Rapporté par Ibn
Hibbâne et authentifié par Albâny.
[53] Rapporté par Ahmad et Tirmidhy et
authentifié par Albâny.
[54] Rapporté par Abou Dawoûd et Nassâï et
authentifié par Albâny.
[55] Rapporté par Mouslim.
[56] Rapporté par Aboû Dawoûd et Nassâï et
authentifié par Albâny.
[57] Rapporté par Nassâï et Ibn Mâjah et
considéré comme bon par Albâny.
[58] Rapporté par Mouslim.
[59]Rapporté par Mouslim.
[60] Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
[61] Rapporté par Boukhâry.
[62] Rapporté par Boukhâry.
[63] Rapporté par Ahmad et Aboû Dawoûd et
authentifié par Albâny.
[64] Rapporté par Tabarâny et authentifié
par Albâny.
[65] Rapporté par Tirmidhy et authentifié
par Albâny.
[66]Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
[67] (Al-A’râf, v.157)
[68] (La vache, v.129)
[69] Cela signifie que Dieu inscrivit cela
dans
[70] Rapporté par Ahmad,
Ibn Hibbân et Hâkim et authentifié par Albâny dans Michkât al-Massâbîh.
[71] (La famille d’Imrâne, v.81)
[72] Cette description est faite dans la
sourate les Coalisés, v45.
[73]Rapporté par Boukhâry.
[74] (
[75] (La famille d’Imrâne, v.71)
[76] Il en existe en réalité plus d'une
centaine (!), dont quatre seulement ont été canonisés en 364 apr. J.-C. lors du
concile de Laodicée, l'Église ayant estimé, « guidée dans cette opération
par le Saint-Esprit », que tous les autres évangiles étaient apocryphes et
hérétiques. Gilles Kervenn.
[77] En réalité, la majorité des exégètes
estiment aujourd'hui que l'évangile selon Matthieu est postérieur à l'évangile
selon Marc, qui aurait été l'une de ses sources, et ils émettent même l'hypothèse
que le diacre Philippe (qui doit être distingué de l'apôtre Philippe) serait
l'auteur réel de cet évangile, après concertation avec Luc, compagnon de Paul
lors du séjour en Palestine de ce dernier, vers 57-59. Philippe et Luc auraient
ensuite composé indépendamment l'un de l'autre, en grec, leur évangile
respectif, l'un à Césarée maritime (Philippe), et l'autre à Rome (Luc).
Philippe (ou l'Église après lui) aurait laissé le premier évangile sous le
patronage de l'apôtre Matthieu, car il reproduisait largement les logia
de l'apôtre Matthieu et parce que le nom d'un apôtre était plus
prestigieux. Gilles Kervenn.
[78] Personnalité controversée du
christianisme, juif d'origine (Saul de son nom hébraïque) (vers 10 à Tarse -
vers 65 à Rome).
Il fit tout d'abord preuve d'un zèle profond pour sa religion (le judaïsme, de
la secte des pharisiens). Sur le chemin de Damas où il devait se rendre pour
persécuter les premiers chrétiens, il prétendit voir le Christ en apparition et
se convertit au christianisme. Il s'autoproclama alors, par la grâce de cette
apparition, disciple de Jésus et apôtre du Christ, bien qu'en réalité il n'ait
jamais assisté aux enseignements de Jésus comme ont pu le faire les apôtres. Il
prêcha ensuite certaines théories contraires à ce que les réels disciples de
Jésus avaient prêché, comme l'affranchissement à la loi (
[79] Là encore, l'attribution de cet
évangile est un sujet de controverse depuis au moins le IIe siècle.
Dans la tradition chrétienne, l'auteur en est l'apôtre Jean (à ne pas confondre
avec le prophète et cousin de Jésus, Jean Le baptiste, fils de Zacharie). Ce
point de vue est toujours défendu par certains érudits chrétiens, mais pour la
plupart des experts modernes, l'auteur (ou les auteurs) est un inconnu, non
contemporain de Jésus, le texte ayant été écrit vers 90 apr. J-C (avec une
fourchette allant de 60 à 140). Gilles Kervenn.
[80] Comme on l'a vu, les noms et dates des
évangiles donnés par l'auteur sont à prendre avec une grande précaution. La
question de l’identité de l'auteur de chacun des évangiles est d’ailleurs,
aujourd'hui encore, sujette à débat.
Gilles Kervenn.
[81] Rapporté par Boukhâry.
[82] (Al-A’râf, v.157)
[83] (L’étoile, v.3-4).
[84] Tiré du livre « dialogue entre un
musulman et un chrétien » de Hassan Baagil.
[85] Chrétien, Alphonse de Lamartine avait
des doutes concernant la prophétie de Muhammad r, mais ceci ne l’empêcha pas de
le considérer comme le meilleur homme dans l’échelle de la grandeur humaine.
NdT.
[86] Rapporté par Mouslim.
[87] Rapporté par Boukhâry
et Mouslim.
[88] (Les bestiaux, v.33)
[89] Rapporté par As-Souddî dans tafsîr
At-Tabarî (volume 11, p. 333). Gilles Kervenn.
[90] Il y avait en
effet une rivalité vivace entre la tribu de Muhammad (Banou Qousay, Qousay
étant le fils de Abd Manâf) et celle de Abou Jahl dans l'attribution des
fonctions de prestige à
[91] Certains parmi eux ont
toutefois fait preuve de courage et de foi en se convertissant à l'Islam, après
avoir été suffisamment honnêtes et avoir reconnu publiquement ou secrètement la
prophétie de Muhammad r, que ce soit
du vivant même du Prophète, comme ce fut le cas de Abdullah Ibn Salam, qui
était le plus savant des rabbins de Médine, ou bien après sa mort r. Parmi les
exemples les plus célèbres, on peut citer Ali Ibn Rabân At-Tabari (9ème
siècle après J-C.), qui après avoir quitté le christianisme a écrit son livre
« Ar-radd 'alaa asnâf an-nassârâ » (Réplique aux différents groupes
chrétiens), ou encore le savant juif Samuel Ben Yahoudha Ben Abouan (12ème
siècle après J-C.) qui a écrit après s'être converti à l'Islam « Badhlu-l-majhoud
fii ifhâm al-yahoud » (L'effort déployé dans la réfutation des juifs), et
plus récemment le révérend catholique David Benjamin Keldani qui, après s'être
converti en
[92] Rapporté par Ahmad et
authentifié par Albâny.
[93] Rapporté par Mouslim.
[94] (Le récit, v.77)
[95] Rapporté par Boukhâry.
[96] Rapporté par Ahmad et
Aboû Dawoûd et authentifié par Albâny.
[97] Rapporté par Boukhâry.
[98] Rapporté par Boukhâry.
[99] Rapporté par Nassâï et Al-Hâkim et
authentifié par Dhahaby et Albâny.
[100] Rapporté par Boukhâry
et Mouslim.
[101] Rapporté par Ibn Mâjah et Dârimy et authentifié par Albâny.
[102] Rapporté par Mouslim.
[103] Rapporté par
Boukhâry et Mouslim.
[104] Rapporté par
Boukhâry.
[105] Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
[106] Rapporté par Aboû
Dawoûd.
[107]Rapporté par Aboû Dawoûd et authentifié
par Albâny.
[108] Rapporté par Boukhâry
et Mouslim.
[109] Rapporté par Aboû
Dawoûd et authentifié par Albâny.
[112] Ces deux hadiths sont la base de la
mise en quarantaine et de la prévention sanitaire découverte des siècles après
cela. Note de l’auteur.
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